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La présidente hongroise Katalin Novák, proche alliée du Premier ministre Viktor Orbán, a annoncé sa démission samedi 10 février suite à l’indignation suscitée par la grâce accordée à un homme impliqué dans une affaire d’abus sexuels sur des enfants.
Peu de temps après, une autre partisane d’Orbán, l’ancienne ministre de la Justice Judit Varga, a annoncé qu’elle se retirait de la vie publique à cause de cette affaire.
Ces annonces font suite à la pression croissante des politiciens de l’opposition et aux manifestations devant le palais présidentiel vendredi soir.
« Je démissionne de mon poste », a déclaré Novák, 46 ans, reconnaissant qu’elle avait commis une erreur.
« Je m’excuse auprès de ceux que j’ai blessés et de toutes les victimes qui ont pu avoir l’impression que je ne les soutenais pas », a ajouté l’ancienne ministre de la Politique familiale.
« Je suis, j’étais et je resterai favorable à la protection des enfants et des familles. »
Novák est devenue la première femme à occuper le rôle essentiellement cérémonial de présidente en mars 2022.
La polémique a été déclenchée par la grâce accordée à un ancien directeur adjoint d’un foyer pour enfants. Il avait aidé à dissimuler les abus sexuels commis par son patron sur les enfants dont ils avaient la charge.
La décision a été prise en avril dernier lors d’une visite du pape François à Budapest.
Depuis que le site d’information indépendant 444 a révélé la décision la semaine dernière, l’opposition du pays réclamait la démission de Novák.
Vendredi soir, des manifestants se sont rassemblés devant le palais présidentiel et trois conseillers présidentiels ont démissionné de leurs fonctions.
Orbán doit « assumer ses responsabilités »
Novák, qui était au Qatar pour assister vendredi au match de la Hongrie contre le Kazakhstan aux Championnats du monde de water-polo, est rapidement rentré à Budapest.
Dès que son avion a atterri, elle est ressortie et a annoncé sa démission.
« La grâce accordée et l’absence d’explications ont pu faire naître des doutes sur la tolérance zéro à l’égard de la pédophilie », a-t-elle déclaré.
« Mais il n’y a aucun doute à ce sujet », a-t-elle ajouté, avant de présenter ses excuses.
Quelques minutes après cette annonce, une autre alliée d’Orbán, Judit Varga, a également annoncé son « retrait de la vie publique ».
En tant que ministre de la Justice, poste qu’elle a quitté pour mener une campagne électorale au Parlement européen, elle avait approuvé la grâce.
« Je renonce à mon mandat de députée et de tête de liste au Parlement européen », a-t-elle déclaré sur Facebook.
« Cela a été rapide : d’abord Novák, puis Varga », a déclaré l’eurodéputée hongroise Anna Donath en réaction à la nouvelle.
« Mais nous savons qu’aucune décision importante ne peut être prise en Hongrie sans l’approbation de Viktor Orbán », a ajouté Donath, membre du petit parti libéral Momentum, sur Facebook.
« Il doit prendre ses responsabilités et expliquer ce qui s’est passé… c’est son système ».
Pour tenter de calmer la colère nationale, Orbán avait annoncé jeudi qu’il souhaitait réviser la constitution hongroise afin d’exclure la possibilité de gracier les criminels pédophiles.
Novák, qui a été temporairement remplacée par le président du Parlement Laszlo Kover, a été désignée l’année dernière par le magazine Forbes comme la femme la plus influente de la vie publique hongroise.
Son départ laisse le paysage politique hongrois encore plus dominé par les hommes. Depuis mi-2023, aucune femme ne figure dans le cabinet de 16 hommes de Viktor Orbán.