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Pour la troisième fois en près de quatre ans, les Serbes se rendront aux urnes pour voter lors d’élections parlementaires anticipées.
Mercredi, le président Aleksandar Vučić a annoncé qu’il avait dissous le Parlement et fixé la date des élections générales au 17 décembre.
Des élections locales auront lieu le même jour dans plusieurs municipalités, dont la capitale Belgrade.
La date des élections n’est pas une surprise puisque le leader populiste serbe faisait campagne depuis des semaines en faveur du Parti progressiste serbe au pouvoir, bien qu’il ait officiellement démissionné de son poste.
« Nous vivons une époque difficile pour le monde entier, une époque de défis mondiaux, de guerres et de conflits, une époque où il est nécessaire que nous soyons tous unis dans la lutte pour préserver les intérêts vitaux de la nation et de l’État. de la République de Serbie », a déclaré Vučić après avoir déclenché les élections.
Une Serbie politiquement fracturée
Avant le vote de décembre, les partis d’opposition pro-démocratie traditionnellement divisés ont décidé de s’unir après avoir organisé plusieurs mois de manifestations hebdomadaires contre Vučić et son gouvernement sous la bannière « La Serbie contre la violence ».
Les rassemblements ont commencé peu après que deux fusillades massives ont eu lieu en moins de 48 heures en mai, faisant 17 morts, dont huit enfants.
L’opposition reproche à Vučić d’avoir créé une atmosphère d’incertitude dans un pays qui cherche officiellement à adhérer à l’Union européenne, mais qui entretient des liens étroits avec son allié traditionnel, la Russie.
Relations Serbie-Kosovo : une question épineuse
L’annonce du président Vučić intervient quelques jours après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé la Serbie à reconnaître « de facto » le Kosovo.
Lundi, elle s’est rendue à Belgrade et a souligné que l’âpre conflit entre la Serbie et le Kosovo, une ancienne province serbe qui a déclaré son indépendance en 2008, reste une grande préoccupation pour l’UE. La Serbie a refusé de reconnaître l’indépendance du Kosovo.
Le 26 octobre, la Serbie et le Kosovo ont quitté les discussions avec l’UE sans aucun signe de progrès, malgré les efforts de la France, de l’Italie et de l’Allemagne pour trouver un compromis et entamer le processus de normalisation de leurs relations.
Le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, et le président serbe Vučić ont immédiatement commencé à se blâmer pour cette impasse.
Les pourparlers visaient principalement à mettre en œuvre un accord conclu par Vučić et Kurti en février, même si les deux hommes ont depuis soulevé des questions à ce sujet. L’idée était de travailler sur de nouvelles « propositions et idées » évoquées lors des discussions exploratoires du week-end dernier.
Mais Vučić et Kurti se méfient profondément l’un de l’autre, et l’UE a du mal à les gérer.
Kurti a déclaré que lors des réunions, Vučić avait refusé de signer leur accord de février ainsi qu’un plan d’action pour faire fonctionner cet accord.
Le gros problème est que ni Vučić ni Kurti ne veulent être les premiers à faire des concessions sans garantir que l’autre leur rendra la pareille.
L’UE et les États-Unis font pression sur le Kosovo pour qu’il autorise la création d’une association des municipalités à majorité serbe afin de coordonner les travaux en matière d’éducation, de soins de santé, d’aménagement du territoire et de développement économique dans les communautés du nord du Kosovo peuplées principalement de Serbes de souche.
Kurti craint qu’une telle association ne soit une étape vers la création d’un mini-État serbe doté d’une large autonomie – et a insisté sur le fait que la formalisation de la reconnaissance du Kosovo doit passer en premier.