Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Alors que la cinquième vague de vaccination contre le COVID-19 connaît des retards récurrents en Slovaquie, le problème de vaccination du pays semble être plus profondément enraciné.
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les vulnérabilités et les insuffisances du système de santé slovaque. L’une des principales préoccupations actuelles concerne les taux de vaccination médiocres du pays, qui créent un défi de santé publique.
La Slovaquie est à la traîne derrière la plupart des pays de l’UE/EEE en termes de taux de vaccination contre le COVID-19, devançant seulement la Bulgarie et la Roumanie. Avec un peu plus de la moitié de la population ayant reçu deux doses, la Slovaquie se retrouve bien en dessous de la moyenne européenne de 73 %. Lorsque l’on considère les injections de rappel, les taux chutent encore plus bas.
Lors de la cinquième vague de vaccination contre le COVID-19 en Slovaquie, qui a débuté en septembre, les problèmes de longs délais d’attente et d’accessibilité limitée ont refait surface par rapport aux vagues précédentes, principalement dans la capitale Bratislava.
Le rappel COVID n’était disponible que dans deux hôpitaux, chacun avec une capacité quotidienne de 100 vaccinations. Les citoyens ont été confrontés à des périodes d’attente prolongées, les premiers créneaux étant offerts 11 à 18 jours après une inscription en ligne.
En réponse à la demande accrue, le ministère de la Santé a répondu à ces préoccupations le 31 octobre, en augmentant la capacité à trois hôpitaux, pouvant accueillir chacun 350 personnes par jour. Cette réponse, bien que valable, est intervenue après des semaines de demande non satisfaite.
Les analystes de la Banque nationale de Slovaquie attribuent les faibles taux de vaccination contre la COVID-19 à une mauvaise accessibilité, à une mauvaise gestion de la crise, à la propagation de fausses informations et à une mauvaise communication en cas de pandémie. Cependant, l’hésitation à la vaccination s’étend au-delà de la COVID-19.
Les taux de vaccination de la Slovaquie pour les vaccins essentiels, tels que le ROR (rougeole, oreillons, rubéole), la grippe et le VPH (virus du papillome humain), sont systématiquement inférieurs aux normes de l’UE et de l’OCDE et ne répondent pas aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.
Selon les experts, la méthode de prévention la plus efficace contre ces maladies est la vaccination.
L’immunité collective ROR menacée
Cette année, les taux de vaccination ROR en Slovaquie sont tombés en dessous du seuil de 95 % garantissant l’immunité collective. Le vaccin obligatoire à trois doses est devenu un élément des débats sociétaux et un sujet de désinformation, avec un nombre croissant de négationnistes de la vaccination ROR.
Actuellement, six villes, représentant près de 7 % de la population slovaque, enregistrent des taux de RMM inférieurs à 90 %.
L’Autorité de santé publique juge cette situation défavorable, compte tenu de la diminution de l’immunité collective de la population, et prévient que « des épidémies locales de rougeole ne peuvent être exclues ».
Le ministère de la Santé reste passif sur ce sujet et aucune initiative majeure n’a été mise en œuvre.
La saison de la grippe n’est pas suffisante pour augmenter les taux de vaccination
La lutte de la Slovaquie contre l’hésitation à la vaccination s’étend au vaccin contre la grippe, en particulier chez les personnes âgées.
Selon une étude de l’OCDE, le vaccin contre la grippe atteint au moins la moitié de la population de plus de 65 ans dans la plupart des pays occidentaux, contre 10 % en Slovaquie. Cela se traduit non seulement par la protection d’un petit nombre de personnes âgées, mais également par le gaspillage et la destruction de milliers de vaccins inutilisés.
Afin de résoudre ce problème, une mesure importante a été prise : à partir de l’année prochaine, une nouvelle loi autorise la vaccination contre la grippe dans les pharmacies certifiées.
Cela fait suite à un modèle réussi d’autres pays, comme le Danemark, l’Irlande ou le Portugal. Selon la Chambre médicale slovaque, la simplification du processus constitue un grand pas en avant pour éliminer les obstacles auxquels se heurtent les adultes cherchant à se faire vacciner contre la grippe.
La vaccination contre le VPH sur une trajectoire positive
Alors que la Slovaquie ne parvient pas à atteindre l’objectif national et de l’OMS d’un taux de vaccination de 90 % contre le VPH chez les enfants âgés de 15 ans et moins, de nouvelles mesures ont été introduites.
Depuis l’année dernière, le vaccin est entièrement remboursé pour les enfants de 12 ans ou moins, et à partir du 1er décembre, il sera également disponible pour les enfants de 13 à 15 ans. Le remboursement tombe à 50 % pour les 18 ans et moins.
Le ministère de la Santé coopère avec des organisations de patients et de pédiatrie, des compagnies d’assurance maladie et des ONG pour sensibiliser et souligner le danger du VPH et l’importance des vaccins comme protection.
Le taux de vaccination reste inférieur à la norme européenne, avec des disparités régionales observables. Cependant, une meilleure orientation et un remboursement assuré représentent des progrès significatifs pour garantir la protection des jeunes contre les maladies causées par le virus HPV.
Une chance de changer le récit
Les trois partis au pouvoir dans le nouveau gouvernement, qui a prêté serment il y a deux semaines – SMER (Direction), Hlas (Voix) et SNS (Parti national slovaque) – se sont tous présentés sur une plateforme anti-vaccination, contribuant ainsi à l’attitude négative pendant la pandémie de COVID-19. 19. Il est très peu probable que les partis abandonnent leur forte position de campagne.
Cependant, en augmentant les capacités de vaccination et en encourageant les citoyens à se faire vacciner contre la COVID et la grippe, la nouvelle ministre de la Santé, Zuzana Dolinková (Hlas), semble vouloir combler le fossé de confiance et reconnaître le rôle essentiel que joue la vaccination dans la protection de la santé publique.
Reste à savoir si le bureau de Dolinková s’attaquera d’une manière ou d’une autre à l’hésitation à la vaccination, en attendant la publication de l’agenda officiel et des priorités du ministère pour ce mandat, qui seront définis par le nouveau ministre de la Santé.
(Filip Áč – Edité par Vasiliki Angouridi/Zoran Radosavljevic | Euractiv.com)