Customize this title in frenchLe projet de loi PFAS fait le premier pas au Parlement français

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La commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale française a adopté à l’unanimité un projet de loi visant à lutter contre les produits chimiques dits éternels, ou PFA, mercredi 27 mars.

« La bataille n’est pas encore gagnée mais nous avons remporté aujourd’hui une première victoire importante contre les PFAS », a déclaré Nicolas Thierry, le député écologiste qui a déposé le projet de loi, dans un communiqué après le vote.

Les substances per- et polyfluoroalkylées, ou PFAS, sont massivement utilisées dans l’industrie chimique et elles s’accumulent au fil du temps dans l’air, le sol, l’eau des rivières, les aliments, et même dans le corps humain, d’où leur surnom de produits chimiques « éternels ».

Ils sont « extrêmement persistants » dans notre environnement et notre corps, prévient l’Agence européenne pour l’environnement dans une note. Ils peuvent entraîner de graves problèmes de santé tels que des lésions hépatiques, des maladies thyroïdiennes, l’obésité, des problèmes de fertilité et le cancer.

Le projet de loi adopté par la commission comprend trois articles. Le premier interdit la fabrication, l’importation, l’exportation et la commercialisation de produits contenant des PFAS, sous réserve de la disponibilité d’alternatives.

Pour y parvenir, le texte envisage une interdiction des ustensiles de cuisine, du fart de ski, des cosmétiques et des vêtements contenant des PFAS à partir de 2026, et une interdiction générale de tous les autres textiles en 2030.

Le deuxième article vise à inclure les PFAS dans les paramètres de surveillance de l’eau potable tandis que le troisième prévoit une taxe sur les fabricants qui émettent 100 g, ou plus, de PFAS dans l’environnement.

C’est ce qu’on appelle le principe du « pollueur-payeur », l’un des principes fondamentaux de la politique environnementale de l’Union européenne. Cela signifie que les pollueurs doivent supporter les coûts de la pollution causée par leurs activités, comme l’a confirmé la Cour des comptes européenne.

Selon Marie Toussaint, tête de liste des Verts français (Europe Écologie – Les Verts, EELV) pour les élections européennes, nettoyer les PFAS coûterait à l’Europe 238 milliards d’euros par an.

Thierry a ajouté que « cette victoire législative est le fruit d’un travail transparent et d’une détermination partagée pour faire face à ce scandale sanitaire sans précédent ». Tous les groupes politiques ont soutenu le texte en commission.

Le texte doit maintenant être voté lors de la séance plénière du 4 avril. S’il est adopté, le Sénat légifèrera alors. « Je compte sur le soutien et la mobilisation de toutes les autres formations politiques », a déclaré Thierry.

En 2020, la Commission européenne a publié une « Stratégie relative aux produits chimiques pour le développement durable » visant à éliminer progressivement les PFAS à moins qu’ils « ne s’avèrent essentiels pour la société », mais aucune mesure n’a encore été prise.

En janvier 2023, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède ont soumis une proposition à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) visant à restreindre les PFAS.

« Cette proposition historique des cinq autorités soutient les ambitions de la stratégie chimique de l’UE et du plan d’action Zéro Pollution. Désormais, nos comités scientifiques vont commencer leur évaluation et leur formation d’opinion », a déclaré à l’époque Peter van der Zandt, directeur de l’évaluation des risques à l’ECHA, dans un communiqué de presse.

Mais, déplore Thierry, « cette initiative fait l’objet d’un long processus de décision et pourrait, dans le scénario le plus favorable, être achevée d’ici 2027-2028 ».

[Edited by Zoran Radosavljevic]

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