Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsUn projet d’exploitation minière de lithium fait naître l’espoir d’une relance économique dans une région du centre de la France frappée par la désindustrialisation, mais les promoteurs du projet sont confrontés à l’inquiétude croissante des habitants et, dans certains cas, à l’opposition des élus. Lisez l’article original en français ici. Le projet de mine de Beauvoir dans l’Allier, annoncé pour la première fois en octobre 2022, pourrait devenir un indicateur de la transition verte en France et dans l’UE. L’Union européenne souhaite stimuler l’approvisionnement national en minéraux de transition énergétique tels que le lithium dans le cadre de sa loi phare sur les matières premières critiques (CRMA), présentée par la Commission européenne en mars. Pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques et d’autres technologies vertes, la France prépare un « inventaire minier majeur » pour explorer les ressources de son sous-sol et constate un intérêt croissant pour les projets nationaux d’extraction de lithium. C’est là que la mine Beauvoir pourrait jouer un rôle central. En octobre de l’année dernière, la société minière française Imerys a dévoilé son projet EMILI visant à exploiter les importantes réserves de lithium trouvées dans une ancienne mine de kaolin. Les prospecteurs ont identifié un gisement d’environ 1 million de tonnes de lithium, exploitable sur 25 ans, qui pourrait s’avérer une richesse pour la région. Ce projet, qui se veut durable et local, a reçu le soutien du gouvernement au plus haut niveau, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire affirmant qu’il contribuerait à l’objectif français de produire « deux millions de véhicules électriques en France d’ici 2030 » et « réduirait drastiquement notre consommation ». il faut importer du lithium ». Selon Imerys, l’objectif est de produire 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an d’ici 2028, soit de quoi équiper environ 700 000 véhicules par an. L’investissement envisagé est substantiel – environ 1 milliard d’euros au total pour couvrir l’extraction, le traitement et le transport du précieux minéral, y compris la construction d’une nouvelle usine de purification pour extraire le lithium du granit et la rénovation d’une gare ferroviaire locale pour transporter le métal alcalin blanc entre les deux sites. Le projet pourrait créer environ 1 000 emplois directs et indirects, suscitant les espoirs de toute une région marquée par des décennies de désindustrialisation et de sombres perspectives économiques. Contraintes environnementales Cependant, le projet est également soumis à des contraintes environnementales. Situé à la frontière des départements de l’Allier et du Puy-de-Dôme, le site de Beauvoir se situe dans une zone riche en biodiversité. La carrière se situe dans la forêt des Colettes de 2 000 hectares, un site Natura 2000 abritant certains des plus beaux hêtres et de nombreuses espèces menacées. Des élus écologistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes se sont rapidement intéressés au projet et ont organisé une visite de la mine un mois après l’annonce du projet. Conscients que le lithium est essentiel pour stocker l’électricité renouvelable et que ce projet permettrait à la France et à l’UE de renforcer leur souveraineté énergétique, les Verts locaux soutiennent que cette mine de lithium, située sur un ancien site industriel, pourrait aussi redynamiser une région frappée par des décennies de désindustrialisation. Mais le parti écologiste a aussi ses lignes rouges. « Beaucoup de choses restent floues, notamment la question cruciale de l’eau. Nous allons suivre cela de près », a déclaré Anne Babian-Lhermet, députée verte élue au conseil régional de l’Allier. Acceptabilité sociale Dans le Green Deal, la Commission européenne a souligné que « la participation active du public et sa confiance dans la transition sont essentielles pour que les politiques fonctionnent et soient acceptées ». Mais les projets liés à la transition verte peuvent également susciter de fortes oppositions locales, entraînant des retards, voire des annulations. Le projet minier Beauvoir ne fait pas exception. Malgré cinq réunions publiques tenues entre novembre et décembre 2022, des associations d’habitants se sont constituées, bien décidées à voir le projet abandonné. Le collectif « stopmines03 » et l’association « Préservons la forêt des Colettes », qui sont à la pointe de cette opposition locale, n’ont cessé de faire connaître les risques de ce projet minier pour l’environnement. Ils pointent notamment le risque de pollution des eaux dans le massif de la Bosse, souvent considéré comme le « château d’eau » de la région avec ses 350 sources classées. Les associations estiment que deux millions de mètres cubes d’eau seront nécessaires pour faire fonctionner la mine, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 26 000 habitants. Selon eux, l’extraction de deux millions de tonnes de roche par an provoquerait également du bruit et des vibrations, affectant la faune, la flore et la population locale. Dans sa réponse aux riverains, Imerys a indiqué que des études d’impact seraient menées. Mais l’opposition ne se limite pas aux associations locales. Le conseil municipal de Saint-Bonnet-de-Rochefort a voté contre tout projet de conversion de la gare locale au transport du lithium. Pour éviter la confrontation et remplir ses obligations de consultation et de collaboration avec les communautés concernées par le projet, Imerys s’est adressé le 13 juillet à la Commission nationale du débat public (CNDP). Le CNDP a décidé d’organiser l’année prochaine un débat sur le projet EMILI pendant quatre mois maximum. A l’issue, un rapport reprenant les arguments avancés par le public sera adressé au porteur de projet. Le cas échéant, le projet pourra être modifié ou annulé. Le projet Lithium est une « aubaine » L’évolution du dossier de la mine de Beauvoir dans l’Allier pourrait donner le ton des futurs projets d’exploitation de lithium en France. Dans la même région, la société Sudmines a déposé des demandes de permis d’exploration du lithium et de l’hydrogène auprès des communes afin de relancer son industrie minière pour accompagner la transition verte et numérique. Cependant, V, mais des résistances locales et de longues procédures d’autorisation pourraient se révéler à ic-Le-Comte, Coudes et Parent sans en informer les maires. « Il s’agit d’un cas manifeste de dysfonctionnement des services de l’État », a déclaré Vincent Tourlonias, le maire de Parent, sur France 3 Auvergne. Cette situation est d’autant plus surprenante qu’un dossier de prospection est disponible depuis fin 2022 et a même été déclaré valide par les autorités de l’État. Par ailleurs, une consultation publique a eu lieu sans que les maires en soient informés. Il est peu probable que cet épisode crée un climat de confiance entre les citoyens et les élus locaux. [Edited by Daniel Eck, Frédéric Simon and Alice Taylor] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);
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