Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
L’inflation dans la zone euro a nettement baissé, atteignant son plus bas niveau depuis plus de deux ans. Euronews Business détaille les derniers chiffres.
Les dernières données d’Eurostat révèlent que le taux d’inflation dans la zone euro, ou zone euro, est tombé à 2,4 % sur un an (a/a) en novembre 2023, contre 2,9 % en octobre 2023.
Ce ralentissement de l’inflation ramène clairement l’objectif d’inflation de 2 % de la Banque centrale européenne (BCE) pour la première fois depuis l’été 2021, signalant potentiellement un changement imminent de politique monétaire.
La baisse de l’inflation s’explique par divers facteurs. Les coûts de l’énergie ont diminué de 11,5%, une baisse plus significative par rapport aux -11,2% d’octobre. En outre, les taux d’inflation ont ralenti dans les services (4,0% contre 4,6%), l’alimentation, l’alcool et le tabac (6,9% contre 7,4%), ainsi que les biens industriels non énergétiques (2,9% contre 3,5%).
Même en excluant les produits volatils de l’énergie et de l’alimentation du calcul de l’inflation, les pressions sur les prix sont tombées à 3,6 %, le niveau le plus bas depuis avril 2022, et en dessous des prévisions précédentes de 3,9 %.
Les marchés intègrent désormais pleinement la baisse des taux de la BCE en avril 2024
La tendance actuelle à la désinflation dans la zone euro a incité le marché à parier sur une baisse des taux d’intérêt par la BCE en 2024, alors que les coûts d’emprunt sont actuellement à des sommets historiques.
Avant la publication des données sur l’inflation, les contrats à terme sur les taux d’intérêt de la zone euro prévoyaient déjà des baisses de taux de plus de 110 points de base en 2024. Cela impliquait effectivement la possibilité d’au moins quatre baisses de taux de 25 points de base chacune d’ici décembre 2024.
Alors que le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, a récemment exprimé un certain scepticisme quant à une baisse des taux en avril, le rapport sur l’inflation de novembre, plus faible que prévu, a conduit les traders à intégrer pleinement une baisse des taux pour avril 2024.
Cependant, le rapport sur l’inflation de novembre a encore renforcé les attentes du marché selon lesquelles la BCE réduirait ses taux au début de l’année prochaine, les traders prenant désormais pleinement en compte une réduction en avril.
« Les risques pour l’économie de la zone euro sont orientés à la baisse », a déclaré le gouverneur de la Banque d’Italie, Fabio Panetta, connu pour sa position accommodante au sein du conseil d’administration de la BCE, après la publication du rapport sur l’inflation.
Qu’est-ce qui pourrait conduire la BCE à baisser ses taux en 2024 ?
La Banque centrale européenne a maintenu ses taux d’intérêt inchangés lors de sa dernière réunion en octobre, mettant fin à une séquence de 15 mois de hausses consécutives des taux.
Cependant, comme la tendance désinflationniste coïncide avec un ralentissement de l’activité économique, la pression s’accentue sur la BCE pour qu’elle envisage une baisse des taux au premier trimestre 2024.
Le taux d’intérêt réel de la zone euro, calculé comme la différence entre les taux directeurs de la BCE et l’inflation, atteint désormais 2,1 %, son niveau le plus élevé depuis juillet 2007. Cette situation se traduit effectivement par une politique monétaire trop restrictive compte tenu de la situation économique actuelle de l’euro. zone.
Outre la hausse des taux d’intérêt réels, le PIB de la zone euro s’est contracté de 0,1 % au troisième trimestre 2023, et des signes de tensions économiques persistent, conduisant potentiellement à une récession technique au quatrième trimestre.
Les enquêtes sur l’activité du secteur privé, telles qu’évaluées par l’indice des directeurs d’achat (PMI), indiquent une contraction dans les secteurs manufacturier et des services, avec des chiffres tombant sous le seuil de 50 en novembre.
« L’économie de la zone euro est enlisée dans la boue. Au cours des quatre à cinq derniers mois, les secteurs manufacturier et des services ont tous deux connu un rythme de contraction relativement constant. Les chiffres flash du PMI pour novembre dans notre modèle de prévision immédiate indiquent la possibilité d’un deuxième trimestre consécutif de contraction du PIB. Cela correspondrait au critère communément accepté d’une récession technique », a déclaré le Dr Cyrus de la Rubia, économiste en chef à la Hamburg Commercial Bank.
Qu’est-ce qui pourrait empêcher la BCE de baisser ses taux en 2024 ?
Malgré les défis économiques actuels, une résurgence de l’inflation pourrait maintenir la BCE plus belliciste que prévu. Compte tenu de la contraction économique actuelle dans la zone euro, toute résurgence des pressions inflationnistes devrait provenir de facteurs externes.
Dans ce contexte, les prix de l’énergie et leur capacité à transmettre des pressions inflationnistes à d’autres biens de consommation pourraient constituer un facteur imprévisible. Par exemple, des réductions plus importantes de la production pétrolière par l’OPEP+ pourraient être une évolution étroitement surveillée par les décideurs politiques à Francfort. Cependant, les membres conciliants de la BCE pourraient préférer se concentrer sur les principales pressions sur les prix, laissant l’énergie en dehors de l’équation.
Alors que la zone euro traverse ces incertitudes économiques, la question demeure : quand la BCE décidera-t-elle de réduire ses taux d’intérêt en 2024 ? La réponse dépendra probablement de l’évolution du paysage économique et inflationniste dans les mois à venir.