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Le décompte a commencé après un référendum en Ouzbékistan qui, s’il était adopté, permettrait au président actuel de rester au pouvoir jusqu’en 2040
Les autorités ont commencé à compter les bulletins de vote dimanche après la fermeture des bureaux de vote lors du référendum en Ouzbékistan sur une constitution révisée qui promet des réformes des droits de l’homme mais permettrait également au président du pays de rester en fonction jusqu’en 2040.
L’approbation semble certaine.
Les bailleurs de fonds ont organisé une série d’événements promotionnels mettant en vedette des célébrités locales, et les élections en Ouzbékistan sont largement considérées comme non compétitives.
Les changements proposés incluent l’allongement du mandat présidentiel de cinq à sept ans, tout en conservant la limite actuelle de deux mandats.
Bien que le président Shavkat Mirziyoyev en soit à son deuxième mandat, le changement de durée du mandat lui permettrait de se présenter deux fois de plus après la fin de son mandat actuel en 2026.
D’autres changements incluent l’abolition de la peine capitale et le renforcement de la protection juridique des citoyens, y compris ceux accusés de crimes.
Sous le prédécesseur de Mirziyoyev, Islam Karimov, l’Ouzbékistan était l’un des pays les plus répressifs de la région.
Mirziyoyev, qui a pris la relève après la mort de Karimov en 2016, vante les changements constitutionnels comme montrant que l’Ouzbékistan accordera la priorité aux libertés et aux droits de l’homme.
Le référendum était initialement prévu pour l’année dernière, mais a été reporté à la suite de troubles meurtriers dans la région du Karakalpakstan lorsqu’il a été annoncé que les changements incluraient l’annulation du droit de vote du Karakalpakstan sur l’opportunité de faire sécession.
Bien que la probabilité d’une sécession soit très faible, cette proposition a provoqué la colère des habitants de la république pauvre et assiégée par l’environnement qui représente un tiers du territoire de l’Ouzbékistan mais ne compte qu’environ 5% des 36 millions d’habitants du pays.
Des troubles de masse ont éclaté dans la capitale de Karakalpak, Noukous ; au moins 18 personnes sont mortes dans des affrontements avec la police.
Le nouveau paquet voté dimanche conserve le droit à la sécession du Karakalpakstan.