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Exprimé par l’intelligence artificielle.
LONDRES — Le Premier ministre britannique est peut-être en train de revenir sur ses promesses vertes — mais le roi Charles III a adressé jeudi un message différent sur la scène mondiale.
Dans un discours historique devant le Sénat français, le monarque a déclaré que la France et le Royaume-Uni devaient travailler ensemble afin de « répondre plus efficacement » aux défis posés par le changement climatique, tout en évoquant l’importance « existentielle » de cette question.
Son discours intervient moins de 24 heures après que le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé la réduction de plusieurs politiques visant à ramener les émissions de carbone du Royaume-Uni à zéro d’ici 2050 – une décision qui a été accueillie avec fureur par les politiciens de l’opposition, les militants écologistes et certains groupes d’affaires.
Charles, connu pour ses opinions franches sur le changement climatique, avait déjà appelé à « lutter contre le fléau qu’est le changement climatique » dans un discours prononcé au château de Versailles mercredi soir. Il est allé plus loin jeudi en s’adressant au Sénat, la chambre haute du Parlement, en français et en anglais.
« Tout comme nous sommes unis contre l’agression militaire [in Ukraine]nous devons donc lutter ensemble pour protéger le monde de notre défi le plus existentiel : celui du réchauffement climatique, du changement climatique et de la destruction catastrophique de la nature », a-t-il déclaré.
« En ce siècle, [man] a commencé à comprendre que pour survivre, il doit protéger la nature. Cette vision est d’autant plus pertinente au XXIe siècle », a-t-il ajouté. Le roi a jugé « encourageant » de voir les « mesures prises par nos gouvernements, nos citoyens et, de plus en plus, par le secteur privé ».
Le roi vert
Charles vante depuis longtemps ses références en tant que défenseur du climat. Il a abordé publiquement pour la première fois la réalité du changement climatique en 1970, alors qu’il était encore héritier du trône. Il s’est engagé à adopter une approche plus retenue en tant que roi sur les questions politiques.
Mais sur l’environnement, il continue de taper du tambour.
Dans son discours de jeudi, Charles a évoqué la contribution que les deux pays pourraient apporter à la lutte contre le changement climatique. Son discours, prévu de longue date, est néanmoins remarquable au milieu de l’examen minutieux des références climatiques de Sunak dans son pays, après que le Premier ministre britannique a assoupli les objectifs clés visant à introduire progressivement les voitures électriques et à encourager un chauffage plus propre.
Jeudi après-midi, Charles rejoindra le président français Emmanuel Macron pour rencontrer des chefs d’entreprise britanniques et français qui, a-t-il déclaré, « travaillent sur la collaboration, l’innovation et l’investissement dans la croissance propre et la préservation de notre précieuse biodiversité » et « qui font partie d’un leadership mondial essentiel » en matière de changement climatique. Le monarque britannique se rendra vendredi à Bordeaux où il visitera un vignoble biologique et une forêt urbaine, où des scientifiques étudient les effets du changement climatique.
Charles a déclaré que les deux nations joueraient un « rôle essentiel en travaillant en partenariat et en harmonie avec nos gouvernements et nos peuples » pour lutter contre le changement climatique.
La présidente de la Chambre basse, Yaël Braun-Pivet, a salué ce qu’elle a qualifié de « l’engagement personnel » du roi en faveur de la protection de la biodiversité et de l’environnement « qui remonte à sa jeunesse ».
Dans le cadre de sa visite d’État en France, Charles est le premier membre de la famille royale britannique à visiter le Sénat français depuis 2004, lorsque sa défunte mère, la reine Elizabeth II, a prononcé un discours dans le cadre du centenaire de la entente cordialeun accord conclu par la France et la Grande-Bretagne en 1904 qui visait à mettre fin à une multitude de conflits coloniaux.
En terminant son discours, le roi proposa un nouveau entente cordiale – cette fois sur le climat.
« Renouvelons [our entente cordiale] pour les générations futures. Pour qu’elle devienne, je suggère, aussi une entente pour la durabilité, afin de répondre plus efficacement à l’urgence mondiale en matière de climat et de biodiversité », a-t-il déclaré.