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Après de longs retards, le Royaume-Uni a finalement présenté mardi 25 avril le projet de loi sur les marchés numériques, la concurrence et la consommation, qui permettra au régulateur du pays de superviser la position des grandes entreprises technologiques.
La législation fait écho à la loi sur les marchés numériques (DMA) de l’UE et accordera de nouveaux pouvoirs à l’organisme de surveillance antitrust du Royaume-Uni, la Competition and Markets Authority (CMA). Il s’agit notamment d’élargir sa capacité à surveiller le comportement et la domination des acteurs les plus importants du marché de la technologie et d’introduire de nouvelles mesures de protection des consommateurs.
« De l’abus de pouvoir par les géants de la technologie aux fausses critiques, aux escroqueries et aux arnaques comme être pris au piège d’un abonnement – les consommateurs méritent mieux », a déclaré le ministre des Affaires et du Commerce, Kevin Hollinrake, dans un communiqué.
Il a ajouté : « Les nouvelles lois que nous promulguons aujourd’hui permettront à l’AMC d’appliquer directement le droit de la consommation, de renforcer la concurrence sur les marchés numériques et de veiller à ce que les gens de tout le pays conservent leur argent durement gagné.
Proposé pour la première fois en 2020 avant d’être mis de côté à la fin de l’année dernière, le projet de loi ressuscité devrait habiliter la CMA dans plusieurs domaines une fois qu’il aura été présenté au parlement et adopté.
Plus particulièrement, il apportera un soutien juridique à la nouvelle unité des marchés numériques (DMU) du régulateur, qui fonctionne sous une forme fantôme depuis 2021. Initialement établie comme non statutaire, la DMU supervisera les entreprises réputées avoir un « statut de marché stratégique », une désignation similaire à «gatekeeper» en vertu de la loi sur les marchés numériques de l’UE.
L’organisme sera chargé de contrôler la domination et de veiller à ce que l’accès au marché reste ouvert aux petits acteurs. Les mesures et les pouvoirs incluront, par exemple, l’obligation pour les grandes entreprises d’accroître leur transparence et d’ouvrir leurs données aux moteurs de recherche concurrents.
La DMU sera également en mesure de mener des interventions ciblées et d’appliquer des codes de conduite adaptés. En cas de non-conformité, l’unité aura le pouvoir d’imposer aux entreprises une amende pouvant aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial et d’imposer une responsabilité personnelle aux cadres supérieurs.
La législation contiendra également des dispositions couvrant la protection des consommateurs, permettant à l’AMC de statuer lorsque des violations de la loi se sont produites plutôt que de porter chaque cas devant les tribunaux.
Ces mesures de protection des consommateurs devraient couvrir des problèmes tels que les faux avis, avec l’éventuelle introduction d’une nouvelle loi interdisant les services qui les proposent et leur commission ou leur publication non vérifiée.
Les pièges d’abonnement seront également couverts pour accroître la transparence autour des contrats, ce qui permettra aux clients de les quitter plus facilement.
Ce projet de loi vise également à habiliter l’autorité de la concurrence en matière d’enquêtes antitrust, à accroître la flexibilité en matière d’interventions et à prévenir potentiellement les fusions préjudiciables.
L’AMC a salué l’annonce mardi, sa directrice générale, Sarah Cardell, affirmant qu’elle « a le potentiel d’être un moment décisif dans la façon dont nous protégeons les consommateurs au Royaume-Uni et dont nous veillons à ce que les marchés numériques fonctionnent pour l’économie britannique, soutenant la croissance économique, l’investissement et l’innovation.
L’action du Royaume-Uni dans ces domaines suit des efforts similaires au sein de l’UE, mais tes deux lois ne sont pas entièrement parallèles sur le plan procédural.
Lorsque la DMA prend une ex ante approche, proposant une liste de règles à suivre par tous les gardiens, le Royaume-Uni est plutôt prêt à adapter ses codes de conduite à des entreprises spécifiques, une décision qui, selon la CMA, vise à garantir une «approche proportionnée» pour tenir les entreprises technologiques responsables .
[Edited by Luca Bertuzzi/Alice Taylor]