Customize this title in frenchLe Royaume-Uni tente un nouveau traité avec le Rwanda pour faire décoller les vols d’asile controversés

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LONDRES — Le ministre britannique de l’Intérieur, James Cleverly, a atterri mardi à Kigali pour signer un nouveau traité avec le gouvernement rwandais qui, espère-t-il, verra enfin décoller les vols expulsant les demandeurs d’asile vers ce pays d’Afrique de l’Est.

Il s’agit du premier et du plus frappant développement du plan en deux volets du gouvernement visant à remettre sur les rails le projet controversé du Rwanda, après qu’il a été rejeté par la Cour suprême le mois dernier. Cela survient alors que les députés conservateurs font pression de plus en plus pour réduire le nombre d’asiles au Royaume-Uni.

Le gouvernement du Premier ministre Rishi Sunak veut expulser les personnes qui effectuent des « voyages dangereux, inutiles et illégaux » vers le Rwanda, leurs demandes d’asile étant traitées et tranchées par les autorités rwandaises. Les candidats retenus seraient installés au Rwanda, pas au Royaume-Uni

La Grande-Bretagne a déjà conclu un accord de plusieurs millions de livres avec le Rwanda pour y parvenir. Mais aucun vol n’a encore décollé et cette politique a fait l’objet de contestations judiciaires. Le mois dernier, la Cour suprême a porté le dernier coup en déclarant le projet illégal et en faisant craindre que les personnes expulsées du Royaume-Uni vers le Rwanda ne risquent d’être envoyées vers des pays tiers dangereux.

Cleverly a rencontré son homologue rwandais Vincent Biruta pour une cérémonie de signature mardi midi. Le nouveau traité met à jour le partenariat existant en matière de migration et de développement économique entre les deux pays et est conçu pour répondre aux préoccupations soulevées par la Cour suprême, notamment en garantissant que le Rwanda ne renverra pas les arrivées dans leur pays d’origine.

Le nouveau traité verra des responsables britanniques stationnés à Kigali pour aider à traiter les réclamations et un rôle formel pour les avocats britanniques devant les tribunaux rwandais, a rapporté le Times. Les deux gouvernements produiront un « dossier de preuves » pour réfuter certains éléments du jugement du tribunal. Et un comité mixte sera créé pour surveiller le système.

Dans la deuxième partie du plan, une législation d’urgence sera présentée au parlement britannique plus tard cette semaine, déclarant le Rwanda pays sûr pour les migrants qui y sont envoyés.

Les députés conservateurs se montrent de plus en plus nerveux face aux retards dans la réponse du gouvernement à la Cour suprême et ont braqué leur feu sur Cleverly, considéré comme moins intransigeant en matière d’immigration que son prédécesseur Suella Braverman.

Mais les experts juridiques, y compris certains responsables du ministère de l’Intérieur, doutent que ce projet puisse être relancé tout en restant conforme au droit international.

Une fois le traité signé, la prochaine étape consistera à introduire une législation établissant comment cela prouvera que le Rwanda est sûr. Sunak se demande quelle est la force de fabrication de cet élément.

Les sondages montrent systématiquement que les électeurs britanniques sont préoccupés par les niveaux records de migration. Un nouveau sondage More in Common partagé avec le London Playbook de POLITICO montre que les niveaux d’immigration et les traversées de la Manche par des migrants sans papiers figurent parmi les cinq principaux problèmes du public. Les deux cinquièmes des électeurs conservateurs de 2019 déclarent que l’immigration est le principal problème auquel le Royaume-Uni est confronté.



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