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Le gouvernement ordonne à Gordon Kricke de quitter le pays dans les 48 heures pour « non-respect des coutumes diplomatiques », selon le ministère.
Le gouvernement tchadien a ordonné à l’ambassadeur d’Allemagne de quitter le pays dans les 48 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué.
« Cette décision du gouvernement est motivée par l’attitude discourtoise et le non-respect des coutumes diplomatiques », a déclaré vendredi soir le ministère de la Communication du pays sur Twitter.
Le porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, a exhorté l’ambassadeur à « quitter le territoire tchadien dans les 48 heures ».
Deux sources gouvernementales tchadiennes ont déclaré à l’agence de presse Reuters que l’ambassadeur Gordon Kricke avait critiqué les retards dans la tenue d’élections après le coup d’État et une décision de l’année dernière qui permettra au chef militaire par intérim Mahamat Idriss Deby de se présenter aux élections de 2024.
Le ministère allemand des Affaires étrangères n’a pas commenté l’expulsion de Kricke, mais une source proche de la pensée du ministère a déclaré à Reuters que cette décision était « absolument incompréhensible » et qu’il était en contact avec les autorités tchadiennes.
Kricke occupe ce poste depuis juillet 2021. Il a précédemment été diplomate au Niger, en Angola et aux Philippines. Il a également été représentant spécial de l’Allemagne dans le Sahel instable.
Une source gouvernementale a déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que Kricke était considéré comme « s’immisçant trop » dans la gouvernance du pays, et tenant des propos qui sèment la discorde.
Il avait été averti à plusieurs reprises, a ajouté la source.
Les chefs militaires de ce pays d’Afrique centrale avaient initialement promis une transition de 18 mois vers les élections lorsque Deby a pris le pouvoir après que son père, le président Idriss Deby, a été tué sur le champ de bataille lors d’un conflit avec les rebelles, mettant fin à des décennies de régime autoritaire.
Mais l’année dernière, le gouvernement militaire a prolongé le calendrier de deux ans, reportant les élections jusqu’en octobre 2024, déclenchant des manifestations au cours desquelles des dizaines de civils ont été tués et inquiétant les puissances régionales et les États-Unis qui ont mis en garde contre l’extension du régime militaire.
De nombreux diplomates du pays, frontalier de la Libye, du Niger, du Nigeria, du Cameroun, de la République centrafricaine et du Soudan, ont vivement critiqué la violence.
L’ambassade d’Allemagne s’est jointe à d’autres, comme la France, l’Espagne et les Pays-Bas, pour exprimer sa préoccupation face au retard du retour à la démocratie.