Customize this title in frenchLe « Triangle de Weimar » retrouve un second souffle à la lumière du retour potentiel de Trump et de la menace russe pour l’OTAN

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Les ministres des Affaires étrangères du « Triangle de Weimar » franco-allemand-polonais se réuniront lundi près de Paris pour une « réunion de travail », avec la menace d’une potentielle réélection de Trump en novembre et les dirigeants militaires mettant en garde contre la menace que la Russie fait peser sur l’OTAN à l’avenir. arrière-plan.

Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a invité lundi après-midi à Saint-Cloud ses homologues allemand et polonais, Annalena Baerbock et Radosław Sikorski, pour discuter des questions de paix et de sécurité, de souveraineté de l’UE et de solidarité.

Dans le contexte international instable actuel, il était grand temps que le groupe du « Triangle de Weimar » donne un second souffle à la solidarité européenne, quelques mois seulement avant les élections européennes de juin, ont déclaré des responsables français des Affaires étrangères aux journalistes vendredi 9 février.

Le « Triangle de Weimar » est une coalition régionale informelle réunissant la France, l’Allemagne et la Pologne. Créé pour la première fois en 1991, il a tenu des réunions régulières, même si sa gravité politique a diminué depuis l’arrivée au pouvoir du parti eurosceptique Droit et Justice (PiS) en 2016, et les réunions ultérieures n’ont pas réussi à provoquer une véritable relance du format.

Cependant, le nouveau gouvernement pro-européen Tusk, qui a pris les rênes en décembre, pourrait donner à cette coalition un « nouvel élan », ont déclaré des diplomates français.

« La relance de ce format d’échange est une bonne nouvelle », a déclaré la semaine dernière à la presse le Premier ministre français Gabriel Attal à Berlin. « Cela marque le retour de la Pologne au centre des affaires européennes ».

« Nous voulons y travailler avec la France dans le Triangle de Weimar. Maintenant, avec encore plus de force et de vigueur », a également déclaré Baerbock à Berlin la semaine dernière, tandis que le Polonais Sikorski a confirmé que la coalition devrait revenir sur le devant de la scène après « avoir été oubliée ces dernières années ».

Séjourné avait consacré sa toute première visite officielle à l’Ukraine, à l’Allemagne et à la Pologne – pour placer cette coalition régionale au cœur du futur processus décisionnel de l’UE.

Le retour de Trump ?

Les discussions de lundi devraient avant tout porter sur les moyens d’accroître le soutien militaire collectif à l’Ukraine, notamment par le biais d’une réforme de la Facilité européenne de soutien à la paix (FEP), le mécanisme de financement hors budget de l’UE utilisé pour rembourser les États membres pour leurs fournitures d’armes à l’Ukraine.

Selon les responsables français des Affaires étrangères, cela devrait soutenir de nouvelles acquisitions conjointes d’armes et de munitions auprès d’entreprises européennes, alors que l’UE peine à atteindre son objectif d’un million de munitions pour l’Ukraine.

Par ailleurs, la possibilité d’un nouveau cycle de dette commune de l’UE pour soutenir la défense de l’Ukraine pourrait faire partie des discussions après que cette option ait été réclamée par plusieurs dirigeants de l’UE, dont Macron, le Premier ministre estonien Kaja Kallas et le président du Conseil européen Charles Michel,

La souveraineté européenne figurera également parmi les points clés de l’ordre du jour – d’autant plus que la victoire potentielle de Trump aux élections présidentielles américaines de novembre pourrait avoir un impact négatif sur l’aide future à l’Ukraine et sur la stabilité de l’OTAN, donnant à l’UE un élan supplémentaire pour consolider ses politiques.

Les pourparlers auront également lieu après que, samedi 10 février, Trump ait réitéré qu’il n’interviendrait pas si la Russie attaquait les membres de l’OTAN. « En fait, je les encouragerais à faire ce qu’ils veulent », a-t-il déclaré, au motif qu’ils paient, selon lui, trop peu pour leur défense.

« Nous devons nous préparer à tous les scénarios », a déclaré Séjourné au quotidien français Ouest-France le dimanche.

« On peut toujours convaincre [a Trump-led, Republican government]. Et nous serons d’autant plus convaincants que nous serons sur un pied d’égalité, afin d’être respectés. Nous devons être militaires plus puissants ».

Pendant ce temps, de hauts responsables militaires européens ont de plus en plus averti qu’ils pensaient que la Russie pourrait tenter de saper l’OTAN au cours de la décennie à venir.

Parmi les autres questions à l’ordre du jour figurent la paix au Moyen-Orient et les relations UE-Afrique.

Nick Alipour a contribué au reportage.

(Théo Bourgery-Gonse | Euractiv.fr – Edité par Alexandra Brzozowski | Euractiv.com )

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