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Plus tôt cette semaine, l’agence des Nations Unies a exprimé sa « profonde préoccupation » concernant la détention de l’éminente militante des droits de l’homme Rocio San Miguel.
Le Venezuela a ordonné au bureau local de l’organisme des droits de l’homme des Nations Unies de suspendre ses opérations et a donné à son personnel 72 heures pour partir, l’accusant de promouvoir l’opposition à ce pays sud-américain.
Le ministre des Affaires étrangères, Yvan Gil, a annoncé cette décision jeudi lors d’une conférence de presse à Caracas, la capitale.
Il a déclaré que le bureau – le bureau consultatif technique local du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme – avait été utilisé par la communauté internationale « pour maintenir un discours » contre le Venezuela.
Cette décision intervient deux jours après que l’agence des Nations Unies a exprimé sa « profonde préoccupation » concernant la détention de l’éminente militante des droits humains Rocio San Miguel et a demandé sa « libération immédiate ».
Gil a déclaré que le bureau des droits de l’homme de l’ONU avait assumé un « rôle inapproprié » et était devenu « le cabinet d’avocats privé des putschistes et des terroristes qui conspirent en permanence contre le pays ».
Il a déclaré que la décision resterait en vigueur jusqu’à ce que l’agence « rectifie publiquement, devant la communauté internationale, son attitude colonialiste, abusive et violatrice de la Charte des Nations Unies ».
Dans un communiqué, le gouvernement vénézuélien a déclaré qu’il avait décidé de suspendre les activités du bureau des droits de l’homme de l’ONU et de « procéder à une révision globale des termes de la coopération technique ». L’examen aurait lieu dans les 30 prochains jours.
Il n’était pas clair dans l’immédiat si le gouvernement vénézuélien avait notifié directement l’ONU de son ordre de fermer le bureau. Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré jeudi lors de son point de presse quotidien qu’il venait d’être informé de la décision et qu’il en ferait part aux membres de la presse.
Le bureau des droits de l’homme de l’ONU opère au Venezuela depuis 2019.
Un militant des droits humains arrêté
San Miguel, 57 ans, a été arrêté vendredi dernier dans la zone d’immigration d’un aéroport de Caracas, déclenchant un tollé international.
Les procureurs l’ont accusée d’avoir participé au dernier complot présumé visant à assassiner le président Nicolas Maduro, qui, selon le gouvernement, était soutenu par les États-Unis.
Les autorités ont déclaré en janvier avoir découvert cinq complots visant à assassiner Maduro, impliquant des militants des droits de l’homme, des journalistes et des soldats.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, basé à Genève, en Suisse, a exprimé mardi sa « profonde préoccupation » concernant la détention de San Miguel.
Dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X, le bureau a demandé « sa libération immédiate » et le respect de son droit à une défense juridique.
Peu avant l’annonce de Gil jeudi, l’agence des Nations Unies a appelé au respect des « garanties d’une procédure régulière, y compris le droit à la défense » dans son cas.
La détention de San Miguel intervient au cours d’une année électorale cruciale qui a déjà vu Maduro bloquer son principal rival de l’opposition, incitant les États-Unis à menacer de réimposer les sanctions pétrolières récemment assouplies.
San Miguel est le fondateur d’une ONG appelée Citizen Control, qui enquête sur les questions de sécurité et militaires, comme le nombre de citoyens tués ou maltraités par les forces de sécurité. Elle a détaillé l’implication militaire dans des opérations minières illégales et un récent féminicide dans l’armée.
Les groupes internationaux de défense des droits voient dans ces arrestations un plan coordonné visant à faire taire les critiques du gouvernement et les opposants présumés.