Customize this title in frenchL’échange de prisonniers au Yémen reporté à vendredi (responsable)

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Sanaa (AFP) – Un échange de près de 900 prisonniers de la guerre civile au Yémen commencera vendredi, un jour plus tard que prévu, a annoncé mercredi un responsable gouvernemental.

Aucune raison n’a été donnée pour le retard de l’échange de trois jours, au cours duquel des prisonniers seront transportés par avion entre des villes du Yémen et son voisin riche en pétrole, l’Arabie saoudite.

Le plus grand échange de prisonniers depuis 2020 a lieu après qu’une délégation d’Arabie saoudite, qui a lancé une intervention militaire en 2015, s’est entretenue cette semaine avec les rebelles houthis soutenus par l’Iran au Yémen pour tenter de mettre fin aux hostilités.

Des centaines de milliers de personnes ont été tuées par des causes directes et indirectes dans une guerre qui a laissé de nombreuses personnes au bord de la famine dans un pays qui était déjà le plus pauvre de la péninsule arabique.

Une trêve de six mois négociée par les Nations Unies, qui a officiellement expiré en octobre, tient toujours largement.

« Il a été confirmé que le processus d’échange commencera vendredi matin », a tweeté Majid Fadael, porte-parole de la délégation gouvernementale négociant l’échange.

Les transferts de prisonniers « dureront trois jours, commençant vendredi et se terminant dimanche », a précisé Fadael, révisant le calendrier qu’il a annoncé mardi.

« Une opportunité pour la paix »

Les Houthis libèrent 181 prisonniers, dont des Saoudiens et des Soudanais, en échange de 706 détenus détenus par les forces gouvernementales, selon un accord conclu le mois dernier en Suisse.

Le Yémen est en guerre depuis qu’une avancée des Houthis en 2014 les a vus s’emparer de la capitale Sanaa, ce qui a conduit la coalition dirigée par l’Arabie saoudite à intervenir en mars 2015 pour soutenir le gouvernement renversé et internationalement reconnu.

L’ambassadeur saoudien au Yémen, Mohammed Al-Jaber, s’est rendu cette semaine à Sanaa pour des entretiens avec les Houthis, affirmant qu’il souhaitait travailler à une « solution politique » au conflit.

Mais des sources du gouvernement houthi, s’exprimant de manière anonyme car elles ne sont pas autorisées à informer les médias, ont minimisé l’espoir de parvenir à un accord d’ici la semaine prochaine, à la fin du mois sacré musulman du Ramadan.

« Les pourparlers entre la délégation saoudienne et les Huthis n’ont pas encore abouti à un résultat définitif pour conclure un accord qui devait être signé à la fin du ramadan », a indiqué une source à l’AFP, information confirmée par un autre responsable.

« Les Saoudiens ont présenté leur vision d’une solution et voulaient être des médiateurs dans la résolution de la crise aux côtés des Omanais, mais les dirigeants politiques et religieux houthis ont insisté pour que Riyad soit partie à l’accord et non un intermédiaire », a ajouté la source.

La montée de la diplomatie et de l’optimisme fait suite à l’annonce historique du mois dernier selon laquelle les rivaux lourds l’Arabie saoudite et l’Iran reprendront leurs relations, sept ans après une scission acrimonieuse.

L’envoyé spécial américain pour le Yémen, Tim Lenderking, est parti mardi pour la région du Golfe, a annoncé son porte-parole dans un communiqué, affirmant que « le Yémen assiste à une opportunité de paix sans précédent ».

Lenderking « rencontrera des partenaires yéménites, saoudiens et internationaux pour discuter des mesures nécessaires pour garantir un cessez-le-feu durable et un processus politique inclusif et médiatisé par l’ONU », indique le communiqué.

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