Customize this title in frenchL’économie russe va encore se contracter cette année alors que la guerre de Poutine contre l’Ukraine aggrave l’inflation et les pénuries de main-d’œuvre, selon l’agence de notation

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  • Scope Ratings prévoit une contraction de 0,8 % de l’économie russe cette année, a rapporté Reuters.
  • En effet, l’inflation moyenne du pays se situe à 6 %, aggravée par une grave pénurie de main-d’œuvre.
  • La prévision de contraction de Scope va à l’encontre de la prévision du FMI d’une croissance de 0,7 % pour l’année.

L’économie russe devrait se contracter de 0,8 % cette année, l’inflation restant un fardeau majeur, selon un rapport de Scope Ratings consulté par Reuters mardi.

L’agence européenne de notation de crédit estime un taux d’inflation moyen de 6% pour 2023, provoqué par un exode record de travailleurs du pays qui a entraîné une pénurie de main-d’œuvre sans précédent depuis 1998.

« Les pressions sous-jacentes sur les prix sont exacerbées par les pénuries de main-d’œuvre, résultant de la mobilisation d’hommes en âge de travailler pour la guerre en Ukraine et de l’émigration accélérée qui a atteint un sommet d’environ 1,3 million de personnes en 2022 », indique le rapport.

L’évaluation inflationniste de Scope n’est pas loin des prévisions faites par la propre banque centrale de Russie, qui a noté la possibilité d’un taux d’inflation de 4,5 % à 6,4 % à la fin de l’année.

L’année dernière, l’économie s’est contractée de 2,1 %, bien que les analystes aient mis en doute les chiffres du Kremlin, car l’économie a été aidée par une hausse des prix de l’énergie.

Cette année, l’économie devrait être soutenue par l’augmentation des dépenses de l’État. C’est alors que le Kremlin s’est tourné vers une économie de guerre totale : il a dépensé environ 5 % du PIB de la Russie pour la guerre en Ukraine, tout en faisant pression pour une production militaire accrue.

Cependant, alors que ces tendances contribuent à stimuler la croissance à court terme, elles créent un déficit budgétaire pour le pays, a écrit Scope, prédisant un écart de 3,8 % du PIB cette année par rapport à l’estimation officielle de Moscou de 2 %.

Pendant ce temps, l’agence a également averti que la guerre de la Russie l’empêcherait de résoudre les problèmes préexistants de l’économie, tels que la faiblesse des investissements, la faible croissance de la productivité et le déclin de la population.

Les prévisions de contraction de Scope vont à l’encontre des prévisions du Fonds monétaire international d’une croissance de 0,7 % pour l’année. Pendant ce temps, le gouvernement russe prévoit une croissance de 1,2 %, une estimation récemment dépassée par les propres prévisions du président Vladimir Poutine de 2 %, rapporte Reuters.

L’agence est plus optimiste pour 2024, évoquant un rebond attendu de 0,9%.

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