Customize this title in frenchL’Égypte veut empêcher l’exode des Palestiniens de Gaza assiégée

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L’Égypte s’efforce d’éviter un exode massif de la bande de Gaza vers sa péninsule du Sinaï, alors que les bombardements israéliens ont interrompu les passages au principal point de sortie de l’enclave palestinienne mardi 10 octobre, ont déclaré des responsables de Gaza et des sources de sécurité égyptiennes.

L’attaque israélienne sur Gaza a suscité l’inquiétude en Egypte, qui a exhorté Israël à assurer un passage sûr aux civils de l’enclave plutôt que de les encourager à fuir vers le sud-ouest en direction du Sinaï, ont indiqué deux sources de sécurité égyptiennes.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a déclaré mardi que l’escalade à Gaza était « très dangereuse » et que l’Égypte cherchait une solution négociée à la violence avec ses partenaires régionaux et internationaux.

L’Égypte ne permettra pas que cette question soit réglée aux dépens des autres, a déclaré Sissi dans des propos rapportés par l’agence de presse officielle MENA, une référence apparente au risque que les Palestiniens soient poussés vers le Sinaï.

Le poste frontière de Rafah est resté fermé mercredi matin, après que des avions militaires égyptiens ont effectué des vols à proximité pendant la nuit, ont indiqué des sources de sécurité. L’armée a également pris de nouvelles positions près de la frontière, effectuant des patrouilles pour surveiller la zone, a déclaré Ahmed Salem de la Fondation Sinaï pour les droits de l’homme.

Rafah est le seul point de passage possible vers le Sinaï pour les 2,3 millions d’habitants de Gaza. Le reste de la bande densément peuplée est encerclé par la mer et par Israël, qui a annoncé un siège total de Gaza et pourrait lancer une offensive terrestre.

Le passage des personnes et des biens à destination et en provenance de Gaza est strictement contrôlé dans le cadre d’un blocus imposé par l’Égypte et Israël.

Mardi, l’armée israélienne a révisé une recommandation de l’un de ses porte-parole selon laquelle les Palestiniens fuyant ses frappes aériennes à Gaza se dirigeaient vers l’Égypte.

Israël a bombardé Gaza avec les frappes les plus féroces de son conflit avec les Palestiniens, qui dure depuis 75 ans, depuis que le Hamas a lancé samedi une incursion meurtrière en Israël.

Rôle de médiation

L’Egypte, premier pays arabe à conclure la paix avec Israël, a servi de médiateur entre Israël et les factions palestiniennes lors des précédents conflits à Gaza et a fait pression pour empêcher une nouvelle escalade des combats actuels.

Le ministère de l’Intérieur de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré que les bombardements de lundi et mardi avaient touché une porte d’entrée du côté palestinien du terminal de Rafah. Le passage a également été fermé du côté égyptien et les Palestiniens projetant de se rendre à Gaza se sont retirés vers Al Arish, la principale ville du nord du Sinaï, ont indiqué des sources égyptiennes.

Lundi, environ 800 personnes ont quitté Gaza par le passage de Rafah et environ 500 personnes y sont entrées, bien que le passage ait été fermé à la circulation des marchandises, selon le bureau humanitaire des Nations Unies.

Le gouverneur du Nord Sinaï a rencontré les autorités locales lundi pour planifier toute crise résultant des événements à Gaza, a indiqué son bureau, et des ambulances ont été mobilisées dans le Sinaï pour d’éventuelles évacuations de Gaza. Jusqu’à présent, il n’y a eu aucun signe de rassemblement massif de Palestiniens au terminal de Rafah, seuls les départs prévus se poursuivant jusqu’à mardi.

En 2008, des dizaines de milliers de Palestiniens ont traversé la frontière vers le Sinaï après que le Hamas ait fait des trous dans un mur frontalier.

La sécurité dans la zone autour de Rafah préoccupe également l’Égypte, car le Sinaï a été le théâtre d’une insurrection islamiste qui a éclaté il y a dix ans. Le Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, partage l’idéologie islamiste des Frères musulmans, un mouvement interdit en Égypte.

Ces dernières années, l’armée égyptienne a largement affirmé son contrôle sur le nord du Sinaï, y faisant face à des attaques sporadiques.

En savoir plus avec EURACTIV



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