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Le président de la Commission européenne est à mi-chemin d’une visite de quatre jours dans les Balkans occidentaux.
Au milieu d’une visite de quatre jours dans les Balkans occidentaux, le plus haut responsable de l’Union européenne était à Belgrade pour rencontrer le président serbe Aleksandar Vucic.
Le message de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, était qu’il y avait de l’argent sur la table, mais seulement si la Serbie et le Kosovo parvenaient à régler leurs différends.
Les dirigeants de l’UE ont présenté un programme d’investissement de six milliards d’euros pour les Balkans occidentaux lors d’un sommet en Albanie début octobre.
Mais il y a des conditions.
La visite de Mme Von der Leyen à Belgrade a eu lieu un jour après son séjour à Pristina, la capitale du Kosovo, une ancienne province de Serbie qui a déclaré son indépendance en 2008. La Serbie a refusé de reconnaître l’indépendance du Kosovo. Les Serbes du Kosovo ont également refusé de reconnaître les maires kosovars et d’autres dirigeants municipaux après avoir boycotté les élections dans plusieurs municipalités.
Les tensions latentes entre Belgrade et Pristina, qui ont donné lieu à de violents affrontements en septembre, pourraient mettre en péril tout investissement de l’UE.
L’accord d’Ohrid élaboré en mars a fourni une feuille de route pour la paix et la coopération entre le Kosovo et la Serbie.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de leur rencontre, Ursula von der Leyen a déclaré : « L’élargissement figure en tête de l’agenda de l’Union européenne. Nous vivons une époque de turbulences mondiales et nous devons donc renforcer l’unité et la sécurité de notre continent. Et l’élargissement est le moyen d’y parvenir. Nous voulons que la Serbie rejoigne notre union. L’offre est basée sur la confiance, la réciprocité et le partenariat. C’est une promesse de paix et de prospérité, et c’est une opportunité unique que personne d’autre ne peut égaler.
Le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré : « La Serbie est déterminée à préserver la paix et la stabilité. La Serbie connaît ses obligations. La Serbie, conformément à l’accord, remplira ses obligations.»