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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.
La menace actuelle à laquelle nous sommes confrontés est existentielle. Notre propre santé et celle des animaux, de la nature et de notre planète sont si étroitement liées qu’elles doivent être considérées ensemble dans les solutions que nous adoptons, écrit Debbie Tripley.
Nous sommes actuellement confrontés à une triple crise planétaire : changement climatique, pollution et perte de biodiversité.
Pour résoudre ces crises et garantir un avenir sain aux personnes, à la nature, aux animaux et à notre planète, des réformes agricoles mondiales sont à la fois essentielles et inévitables.
La façon dont nous produisons de la nourriture façonnera notre existence même sur cette planète. Ce qu’il faut, c’est un système alimentaire durable et résilient – du type défini dans la stratégie européenne de la ferme à la table – qui fournisse des aliments sains de manière à soutenir des moyens de subsistance décents pour les agriculteurs et des communautés rurales prospères.
Elle doit également réduire les émissions et protéger l’environnement et la biodiversité, ainsi que le bien-être animal. Le statu quo n’est tout simplement pas une option, car notre trajectoire actuelle se dirige vers l’extinction.
Une chose est sûre : notre système alimentaire actuel ne fonctionne pas pour les agriculteurs. Il n’est pas surprenant qu’ils soient descendus dans les rues de toute l’Europe pour protester.
Piégé par un système qui a laissé tomber tout le monde
Les agriculteurs sont piégés dans un système injuste qui a laissé tomber eux-mêmes, le public, les animaux, la nature et notre planète.
Ils ont du mal à gagner leur vie en raison de faibles marges de profit, de la concurrence des grandes exploitations industrielles, de la hausse des coûts de l’énergie et de conditions climatiques plus extrêmes qui, ironiquement, sont aggravées par les pratiques agricoles intensives.
Pendant ce temps, ce même système voit des milliards d’animaux d’élevage confinés dans des systèmes intensifs extrêmement cruels et qui tuent notre planète.
Ceux qui récoltent les véritables bénéfices du système alimentaire actuel sont le secteur alimentaire dans son ensemble, y compris les détaillants, ainsi qu’une poignée de « grandes multinationales agricoles » qui ont annoncé des bénéfices records ces dernières années.
Des changements importants sont inévitables et nous aurons tous un rôle à jouer dans cette transformation vers un système alimentaire plus respectueux de la nature.
Les gens paient le prix des dégâts
La plupart des petits agriculteurs n’ont rien à craindre des réformes écologiques ou du bien-être animal. Ce sont les grandes exploitations industrielles qui sont responsables de la plupart des impacts néfastes sur l’environnement et le bien-être animal.
Ils polluent notre air et nos cours d’eau, augmentent le risque de maladies affectant la santé humaine, engloutissent les terres pour produire des aliments pour animaux, gaspillent de précieuses ressources naturelles et tuent la faune sauvage par l’utilisation de produits chimiques et la perte d’habitat.
Pourtant, notre système actuel oblige le public à payer les coûts nécessaires pour atténuer ces dommages plutôt que de facturer les entreprises responsables.
Au lieu de soutenir ce système défaillant, les agriculteurs et leurs organismes représentatifs devraient s’aligner sur les défenseurs du bien-être animal et de l’environnement.
L’amélioration du bien-être animal et l’adoption de pratiques régénératrices apporteront de nombreux avantages positifs aux agriculteurs et aux travailleurs de la chaîne d’approvisionnement, contribuant ainsi à leur satisfaction professionnelle et à leur stabilité économique.
Ensemble, nous pouvons apporter des changements qui créent des moyens de subsistance meilleurs et plus durables pour les agriculteurs, ainsi qu’un avenir plus sain pour nous tous.
Il y a un moyen de résoudre tout ça
Dans le cas de l’interdiction des cages promise par l’UE, nous soutenons la fourniture d’un soutien financier aux agriculteurs pour qu’ils effectuent cette transition grâce à la réorientation des subventions.
Des fonds publics devraient être mis à disposition pour aider à couvrir les coûts d’investissement liés au passage à des systèmes sans cage et les banques devraient être encouragées à fournir un financement favorable aux agriculteurs qui s’orientent vers des systèmes de protection sociale élevés.
Les agriculteurs qui adoptent des normes élevées en matière d’environnement et de bien-être animal devraient également bénéficier d’allégements fiscaux afin d’encourager correctement les changements qui profitent à la société dans son ensemble.
Nous devons étudier de toute urgence les moyens de restructurer nos systèmes publics et économiques afin de pouvoir offrir aux agriculteurs de bons moyens de subsistance, une alimentation plus équilibrée et plus saine pour tous et un secteur de l’élevage redimensionné, qui est actuellement disproportionné.
Des incitations commerciales sont nécessaires pour garantir les investissements publics et privés et les gouvernements réorientent les subventions vers des systèmes protéiques plus diversifiés.
Au lieu de dépenser des fonds publics pour des systèmes dommageables, les mécanismes financiers tels que la politique agricole commune (PAC) doivent être réformés afin que les fonds puissent être réorientés pour aider les agriculteurs à effectuer une transition équitable vers des pratiques agricoles durables et respectueuses de la nature.
Cela n’a aucun sens que seulement 20 % des bénéficiaires de la PAC reçoivent 80 % des fonds, les « grandes entreprises agricoles » bénéficiant clairement d’un avantage au détriment des petits agriculteurs.
La menace à laquelle nous sommes confrontés est existentielle
Créer des règles du jeu équitables est également essentiel. En plus d’adopter des normes européennes élevées en matière de bien-être et d’environnement, nous devons veiller à ce que les mêmes normes élevées s’appliquent également aux produits importés d’une manière conforme aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir les agriculteurs affaiblis par des importations bon marché produites selon des normes médiocres serait une gifle non seulement pour les agriculteurs mais aussi pour les citoyens de l’UE – dont 84 % souhaitent que le bien-être des animaux d’élevage soit mieux protégé.
La menace actuelle à laquelle nous sommes confrontés est existentielle. Notre propre santé, celle des animaux, la nature et notre planète sont si étroitement liées qu’elles doivent être considérées ensemble dans les solutions que nous adoptons.
Plus tôt nous entamerons une transition équitable vers un système alimentaire durable, résilient et inclusif qui respecte pleinement le bien-être de tous les trois, mieux ce sera également pour les agriculteurs.
Debbie Tripley est directrice mondiale des campagnes et des politiques chez Compassion in World Farming.
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