Customize this title in frenchLes ambassadeurs de l’UE discutent d’une éventuelle exclusion du financement des règles de diligence raisonnable

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La présidence espagnole du Conseil de l’UE demande aux États membres de faire des compromis sur les dispositions relatives au climat et à la responsabilité civile en échange d’une exclusion du financement des règles européennes proposées en matière de responsabilité des entreprises, au milieu d’appels croissants pour inclure le secteur sous les contrôles de diligence raisonnable obligatoires.

Les ambassadeurs de l’UE se réuniront mercredi (15 novembre) pour renouveler le mandat du Conseil sur la directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises (CSDDD), en vue du prochain cycle de négociations avec le Parlement européen, qui aura lieu une semaine plus tard et visera à trouver un accord sur les aspects restants de la loi.

Les négociations sur la loi, proposée en 2022 pour tenir les grandes entreprises responsables des violations des droits de l’homme et de l’environnement tout au long de leurs chaînes de valeur, ont été lentes en raison des divisions internes entre les gouvernements de l’UE et de la position plus ambitieuse du Parlement.

Dans le but de débloquer les négociations avec les législateurs européens, la présidence espagnole a travaillé au renouvellement de l’orientation générale du Conseil convenue l’année dernière et a présenté une proposition d’exclusion du secteur financier, avant la réunion des ambassadeurs de mercredi.

La finance reste en dehors…

Conformément à un document précédent, la dernière proposition consultée par Euractiv maintient l’exclusion des institutions financières des règles impératives, avec une clause de révision pour envisager l’inclusion du secteur à un stade ultérieur.

Selon le dernier document de la présidence, l’inclusion du secteur devrait faire l’objet d’une analyse d’impact détaillée et serait accompagnée d’une déclaration politique interinstitutionnelle.

Alors que quelques États membres continuent de s’opposer fermement à l’inclusion du secteur financier, d’autres, comme les Pays-Bas, restent favorables à une couverture complète du secteur.

Plusieurs autres pays de l’UE seraient plutôt favorables à l’application des règles uniquement aux banques et aux assureurs, mais il n’est pas encore clair si un compromis pourrait être trouvé pour garantir que ces secteurs soient inclus dans le texte.

…au milieu d’inquiétudes croissantes

Parallèlement, les inquiétudes grandissent quant à l’exclusion du secteur.

Mardi 14 novembre, Frank Elderson, membre du directoire de la Banque centrale européenne, a exhorté les institutions européennes à opter pour l’inclusion de la finance dans les règles.

« En l’absence de raisons claires du contraire, que je ne vois pas, les entreprises financières ne devraient pas être traitées différemment des autres entreprises », a-t-il déclaré, ajoutant que « tCela peut contribuer à garantir que les institutions financières – y compris les banques – intègrent systématiquement les questions de durabilité dans leurs pratiques de prise de décision et de gestion des risques.

« Ne pas exclure le secteur financier du mandat du CSDDD peut contribuer à créer une plus grande certitude quant aux obligations des institutions financières dans ce domaine et quant aux risques de litiges liés au climat et à l’environnement pour le secteur financier », a-t-il déclaré dans un discours.

L’éventuelle exclusion du financement inquiète également les organisations de la société civile.

Dans un lettre envoyé aux ambassadeurs de l’UE avant la réunion de mercredi, plus de 60 ONG ont exhorté le Conseil à « inclure des obligations significatives de diligence raisonnable qui s’appliqueraient aux activités clés du secteur financier au sein du CSDDD », en raison du rôle que jouent les banques, les assureurs, les investisseurs et les gestionnaires d’actifs dans pratiques de financement susceptibles d’avoir des impacts négatifs.

« Les institutions financières jouent un rôle crucial dans l’élaboration de systèmes économiques durables, en exerçant une influence sur un large éventail d’autres secteurs économiques et activités commerciales, et jouent un rôle clé dans le respect de la protection des droits de l’homme, de l’environnement et du climat à l’échelle mondiale », indique la lettre.

Concessions pour le Parlement

L’exclusion du financement des contrôles de diligence obligatoires, qui n’est pas conforme à la position du Parlement adoptée en juin, serait compensée par des concessions sur d’autres aspects fortement soutenus par les législateurs européens, tels que l’accès à la justice, le champ d’application de la directive , et les dispositions climatiques.

En matière de responsabilité civile, la présidence propose d’introduire des éléments pour renforcer l’accès à la justice des victimes des impacts négatifs des entreprises. Celles-ci incluraient les délais de prescription pour présenter des réclamations, la participation des syndicats et des organisations de la société civile, la divulgation des preuves, les mesures d’injonction et les frais de procédure pour les demandeurs.

Concernant le champ d’application de la directive, tout en conservant les mêmes seuils convenus dans l’orientation générale, le texte de la présidence propose de se mettre d’accord sur certaines des demandes du Parlement, telles que l’inclusion des franchises et un engagement plus fort des parties prenantes.

Enfin, la présidence propose des concessions sur le changement climatique, avec des obligations pour les entreprises d’adopter un plan de transition et de le lier à la rémunération des dirigeants, en ligne avec la position du Parlement européen.

[Edited by Zoran Radosavljevic]

En savoir plus avec EURACTIV



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