Customize this title in frenchLes anciens premiers ministres et responsables appellent à un fédéralisme européen « progressif »

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Avant le sommet des dirigeants de l’UE à Grenade cette semaine, 32 anciens hommes politiques de haut niveau, responsables européens et économistes ont publié un manifeste pour « l’Union européenne à l’heure de la nouvelle guerre froide », appelant à une capacité budgétaire centrale pour l’UE. , l’achèvement de l’union bancaire et de l’union des marchés des capitaux, le passage à un nouveau « modèle économique » européen et des réformes institutionnelles.

Les signataires, parmi lesquels figurent l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, l’ancien président du Conseil européen Herman van Rompuy, les anciens premiers ministres italiens Romano Prodi et Mario Monti, plaident pour un « fédéralisme graduel et pragmatique ».

« Le moment est venu de reconnaître que le nationalisme est contraire à l’intérêt national, que la souveraineté nationale des États membres est inefficace à moins qu’elle ne soit redéfinie en termes de souveraineté européenne et que la fourniture de biens publics européens est cruciale pour satisfaire les demandes nationales en matière d’économie. , sociale et politique », affirme le manifeste.

Union des marchés des capitaux

En ce qui concerne le défi que doivent relever les industries européennes pour s’adapter aux changements technologiques, il faudra beaucoup d’argent, selon les signataires, notamment des économistes comme Jean Pisani-Ferry et l’ancien banquier central Erkki Liikanen.

« Atteindre la frontière technologique nécessitera la mobilisation de ressources privées et publiques qu’aucun État membre ne peut faire seul », écrivent-ils, plaidant pour l’achèvement de l’union bancaire et de l’union des marchés des capitaux.

Selon les signataires, ce qu’il faut, c’est « une avancée décisive vers la construction de marchés financiers européens intégrés et profonds, fondés sur l’émission d’un actif sûr européen et la définition d’un véritable système de gestion de crise ».

La nécessité d’un actif sûr européen et d’une intégration budgétaire plus poussée pour parvenir à une union des marchés des capitaux a également été récemment mise en avant par les dirigeants de la Banque centrale européenne, à savoir Fabio Panetta et Christine Lagarde.

Union fiscale

Le manifeste salue également la réaction de l’UE à la pandémie avec son fonds de relance comme une étape positive, surtout par rapport à l’approche européenne face aux crises de la décennie précédente.

Cependant, il critique le fait que le fait que l’UE ne puisse rechercher des solutions communes qu’en temps de crise a rendu la structure institutionnelle très fragile et plaide en faveur d’un cadre réglementaire plus stable.

Pour cela, le manifeste rappelle également l’appel à la réalisation d’une union budgétaire : « Sans cela, l’UE ne parviendra pas à poursuivre ses programmes verts et numériques et continuera d’être à la merci des événements extérieurs, restant ainsi vulnérable au niveau national. et sur la scène mondiale.

Selon les signataires, des fonds européens stables, soutenus par des flux de revenus adéquats, seront également nécessaires pour garantir la sécurité européenne face à l’invasion russe.

« Une union des forces et des fonds au niveau de l’UE sera nécessaire pour accomplir l’immense tâche de reconstruction de l’Ukraine », affirme le manifeste, affirmant que « progresser vers une autonomie stratégique nécessitera une mise en commun de la souveraineté au niveau de l’UE en matière de défense et de sécurité ».

Surtout à la lumière des élections présidentielles américaines de l’année prochaine, au cours desquelles Donald Trump semble avoir de bonnes chances de gagner, l’UE devrait être prête à affronter des États-Unis beaucoup plus isolationnistes et peu soucieux de la sécurité européenne.

Fabriqué avec l’Europe

Les signataires évoquent également les défis industriels actuels de l’Europe à la lumière des politiques industrielles chinoise et américaine, mettant en garde contre une course aux subventions non coordonnée entre les pays européens qui mine actuellement le marché unique.

Selon eux, au lieu d’essayer de ramener des chaînes de valeur entières en Europe, l’UE devrait se concentrer sur les parties de celle-ci où elle dispose d’un avantage stratégique, par exemple en raison de sa main-d’œuvre hautement instruite et bien formée.

« [T]L’objectif ne doit pas être « fait en Europe », mais « fait avec l’Europe », affirme le manifeste.

Cela va dans une direction également défendue par Tobias Gehrke et Julian Ringhof, spécialistes en géoéconomie au Conseil européen des relations étrangères (ECFR). Dans un article récent, ils appellent l’UE à assurer « un leadership dans des technologies spécifiques qui sont vitales pour les chaînes d’approvisionnement clés et pour l’économie mondiale dans son ensemble » au lieu de viser le leadership dans des secteurs entiers.

Voies à suivre

Pour avancer vers ce « fédéralisme progressif et pragmatique », le manifeste veut également réformer le système de vote au Conseil de l’UE. Dans certains domaines critiques comme les affaires étrangères et les questions fiscales, les gouvernements des États membres ne peuvent décider qu’à l’unanimité.

Le manifeste appelle à « des moyens flexibles pour permettre à une dissidence isolée de ne pas devenir un veto, tout en protégeant le membre dissident des effets de la décision ».

De plus, la réforme institutionnelle étant si difficile à réaliser, il devrait être possible de « procéder à géométrie variable et aux clubs des États membres ».

Enfin, les signataires du manifeste espèrent que leurs idées pourront être reprises et débattues lors des élections européennes de l’année prochaine.

[Edited by Alice Taylor]

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