Customize this title in frenchLes autorités décident du sort du Haut-Karabakh alors que l’Azerbaïdjan revendique le contrôle total de la région

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Des pourparlers aux enjeux élevés ont eu lieu après que les forces d’autodéfense arméniennes locales dans la région des montagnes du sud du Caucase ont accepté de déposer les armes à la suite d’une opération militaire lancée par l’Azerbaïdjan.

Des responsables du Haut-Karabakh et du gouvernement azerbaïdjanais se sont rencontrés jeudi pour discuter de l’avenir de la région que Bakou prétend désormais contrôler entièrement à la suite d’une offensive militaire cette semaine.

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L’agence de presse officielle azerbaïdjanaise a déclaré que les pourparlers, qui se tenaient dans la ville de Yevlakh, étaient terminés, mais n’a fourni aucun détail sur leurs progrès.

Les autorités du Haut-Karabakh avaient déclaré plus tôt que les discussions se concentreraient sur la « réintégration » de la région d’origine arménienne en Azerbaïdjan.

Les pourparlers ont eu lieu après que les forces d’autodéfense arméniennes locales dans la région des montagnes du sud du Caucase ont convenu mercredi de désarmer et de se dissoudre à la suite d’une opération militaire lancée par l’Azerbaïdjan.

Un cessez-le-feu négocié par la Russie a mis fin à la dernière série de combats dans la région, qui gère ses propres affaires depuis le début des années 1990.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré la victoire dans un discours télévisé à la nation, affirmant que son pays avait restauré sa souveraineté dans le Haut-Karabakh.

L’armée azerbaïdjanaise a lancé mardi des attaques d’artillerie et de drones contre les forces pro-arméniennes, en infériorité numérique et sous-approvisionnées, dans la région.

Les combats ont aggravé une situation humanitaire déjà sombre pour les habitants qui souffrent depuis des mois de pénuries de nourriture et de médicaments en raison du blocus par l’Azerbaïdjan de la route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie.

Le médiateur des droits humains du Haut-Karabagh, Gegham Stepanyan, a déclaré qu’au moins 200 personnes, dont 10 civils, avaient été tuées et plus de 400 autres blessées dans les combats. Les chiffres n’ont pas pu être immédiatement vérifiés de manière indépendante.

Les autorités du Haut-Karabakh ont accusé jeudi l’Azerbaïdjan d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu en tirant sur Stepanakert/Khankendi, selon l’agence de presse russe Interfax.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a nié toute attaque, a rapporté l’agence de presse azerbaïdjanaise.

La décision de l’Azerbaïdjan de reprendre le contrôle du Haut-Karabakh a fait craindre une reprise d’une guerre à grande échelle dans la région.

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Les deux camps sont engagés dans une lutte pour le Haut-Karabakh depuis la fin de la guerre séparatiste en 1994.

Une deuxième guerre de six semaines en 2020 a tué plus de 6 700 personnes et a vu l’Azerbaïdjan reconquérir de grandes parties de la région, et la Russie a envoyé 2 000 soldats de maintien de la paix après avoir négocié une trêve.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a prévu jeudi une réunion d’urgence sur l’offensive azerbaïdjanaise à la demande de la France.

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