Customize this title in frenchLes cauchemars budgétaires reprennent en Europe : l’Italie et la France sous surveillance en raison de déficits élevés

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Bank of America met en garde contre d’inévitables procédures de déficit excessif pour l’Italie, la France et d’autres pays, ramenant les préoccupations budgétaires du passé. Des efforts rigoureux de surveillance et de consolidation budgétaires sont attendus à partir de 2025, ce qui pourrait avoir un impact sur la croissance économique des pays touchés.

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Les cauchemars fiscaux qui ont tourmenté l’Europe dans le passé font leur retour, affectant l’Italie, la France et d’autres pays européens.

La semaine dernière, lors d’une audition parlementaire, le ministre italien des Finances, Giancarlo Giorgetti, a indiqué que la Commission européenne recommanderait probablement au Conseil d’engager une procédure de déficit excessif contre l’Italie et plusieurs autres pays.

Début mars, l’Office national des statistiques italien, Istat, a révisé le déficit de l’année précédente à 7,2 % du PIB contre 5,3 %. L’Italie s’apprête à dévoiler cette semaine son document économique et financier (DEF), qui fournira un aperçu plus approfondi des conséquences attendues du déficit du gouvernement à l’avenir.

Objectifs de déficits pour 2024 et 2025 projetés respectivement à 4,3 % et inférieurs à 4 %

Giorgetti a noté que le plan budgétaire actuel de Rome, annoncé en septembre dernier et qui doit être révisé le 9 avril, s’aligne sur les exigences de l’UE visant à réduire l’écart budgétaire au fil du temps.

« Nous ne sommes pas naïfs au point d’entamer des négociations sans comprendre le scénario dans lequel nous nous engageons », a-t-il commenté.

Qu’est-ce que la procédure de déficit excessif ?

La procédure de déficit excessif oblige les États membres à modifier les niveaux de déficit et/ou d’endettement importants, comme l’exige l’article 126 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.

La procédure peut être engagée par la Commission européenne si un pays a dépassé ou risque de dépasser le seuil de déficit de 3 % du PIB, ou s’il enfreint la règle de la dette en maintenant un niveau de dette publique supérieur à 60 % du PIB qui n’est pas diminuant à un rythme satisfaisant.

Pourquoi la France et l’Italie pourraient faire face à une procédure pour déficit excessif

Après des années de suspension en raison de la pandémie et de la crise énergétique due à la guerre en Ukraine, la Commission européenne a reporté à 2024 les sanctions contre les États membres présentant des déficits ou des dettes excessives.

« Beaucoup de mesures fiscales font actuellement leur retour en Europe, la France et l’Italie étant particulièrement sur le radar du marché », a noté Bank of America dans un récent rapport.

Juste avant Pâques, la France a annoncé un déficit budgétaire de 5,6 % pour 2023, en grande partie dû à des recettes plus faibles que prévu, ce qui devrait pousser la trajectoire de la dette du pays par rapport au PIB à la hausse.

Chiara Angeloni, économiste à Bank of America, a souligné que le dérapage budgétaire italien en 2023 était plus prononcé, en raison de l’augmentation des dépenses, en particulier du Superbonus – un programme de crédit d’impôt à la construction conçu pour stimuler l’économie pendant la pandémie.

Cette dégradation du déficit, exacerbée par le Superbonus, a été nettement plus importante que prévu, totalisant 39 milliards d’euros supplémentaires selon les chiffres définitifs de l’Istat, et représente « une raison d’être prudent ».

Même l’Allemagne est confrontée à des défis. La nécessité d’investir dans les infrastructures publiques, y compris un changement significatif du mix énergétique au détriment du gaz russe, et l’augmentation des dépenses de défense pourraient pousser le taux d’endettement de l’Allemagne au-dessus de 65 % du PIB d’ici 2027 si les dépenses de défense financées par le déficit augmentent de 0,8 à 0,9 % de PIB, a déclaré Bank of America.

Que se passe-t-il ensuite ?

Une procédure de déficit excessif pour l’Italie, la France et dix autres États membres « est désormais presque inévitable », selon Bank of America. Cela nécessiterait un suivi et une mise en œuvre plus rigoureux des efforts de consolidation à partir de 2025.

Une fois la procédure déclenchée, la France devra entreprendre une correction budgétaire régulière d’au moins 0,5 point de pourcentage par an en termes structurels à partir de 2025, comme l’a calculé l’économiste de Bank of America Ruben Segura-Cayuela.

Le risque demeure que les pays soient contraints de procéder à de fortes corrections budgétaires et à des politiques budgétaires structurellement strictes, ce qui pourrait entraver la croissance économique à l’avenir.

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