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Les commissions du commerce et de l’énergie du Parlement ont voté mardi (9 avril) en faveur du retrait de l’UE du traité sur la Charte de l’énergie (TCE), avec 58 députés européens pour, huit contre et deux abstentions.
Le TCE est un traité international signé par 50 pays. Il a été créé en 1994 dans le but de favoriser la coopération entre les États sur les questions énergétiques et de générer et protéger les investissements dans les entreprises énergétiques dans les pays post-soviétiques.
La rapporteure de la commission du commerce sur le dossier, Anna Cavazzini (Verts/ALE), a salué le vote comme « un pas majeur dans la bonne direction » et a salué la sortie anticipée de l’UE du TCE « hostile au climat ».
Pour les militants du climat, ainsi que pour certains députés européens et États membres, le TCE est considéré comme un traité obsolète qui nuit aux objectifs climatiques des pays car il permet aux entreprises de combustibles fossiles de protéger leurs investissements.
Cette protection juridique a conduit les entreprises à poursuivre les États membres en justice pour fermer des usines à combustibles fossiles et administrer subventions aux énergies renouvelables.
Le vote du Parlement fait suite à la proposition de la Commission européenne pour une sortie coordonnée de l’UE du traité, présentée le mois dernier après que plusieurs pays de l’UE se soient retirés simultanément du traité sur la Charte de l’énergie ou aient signalé leur intention de quitter le TCE.
« Le Traité sur la Charte de l’énergie permet aux multinationales des combustibles fossiles de poursuivre en justice les États et l’UE si les politiques climatiques affectent leurs bénéfices », a déclaré l’eurodéputé principal de la commission de l’énergie, Marc Botenga (La Gauche) après le vote en commission.
« Au milieu d’une crise climatique, c’est une contradiction, en plus de coûter très cher aux contribuables », a ajouté Botenga.
Cependant, des États membres comme la Slovaquie et la Hongrie estiment que le TCE peut être modernisé et aligné sur les objectifs du Green Deal de l’UE.
Selon le plan de la Commission, les pays qui le souhaitent peuvent rester au sein du TCE et œuvrer en faveur de sa modernisation.
Si le traité est modernisé de manière satisfaisante, les pays qui souhaitent rester dans l’accord peuvent travailler avec la Commission sur un plan pour rester signataires de la version mise à jour du traité.
Le Parlement européen dans son ensemble aura son mot à dire lorsque le retrait de l’UE du traité sera voté lors de la prochaine session plénière plus tard ce mois-ci.
[Edited by Donagh Cagney/Rajnish Singh]