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« L’Espagne est connue comme un pays de racistes », a déclaré le footballeur brésilien.
Les tribunes de Mestalla, le stade de football de Valence, ont pu être entendues dimanche scandant des insultes contre l’attaquant du Real Madrid Vinícius Júnior.
Ce n’était pas la première fois que le joueur d’origine brésilienne devait faire face à cela, et ce n’était pas non plus le seul cas de racisme dans la Liga espagnole ces dernières années.
Vinicius a explosé lorsque les fans ont commencé à lui crier « singe » après l’arrêt temporaire du match.
« Aujourd’hui, au Brésil, l’Espagne est connue comme un pays de racistes », a-t-il déclaré après le match, suggérant que le pays avait un problème de racisme.
Le ministère espagnol de l’égalité n’a pas tardé à agir.
Avec son homologue brésilien, ils ont lancé une déclaration commune condamnant les attitudes racistes et soulignant qu’elles sont « intolérables dans une démocratie ».
Dirigé par Irene Montero, le ministère veut franchir une étape supplémentaire et vient d’annoncer son intention de voter une future loi contre le racisme.
Il modifierait la législation existante prévoyant des peines plus sévères pour ceux qui discriminent les groupes minoritaires.
Les amendes iront de 300 à 500 000 euros, les peines de prison seront plus sévères et des modifications seront incluses dans le Code pénal.
Bien que le travail du ministère ait commencé il y a un an, le projet a été avancé après que des chants racistes ont été lancés contre le footballeur.
Montero a appelé le Parti socialiste, formation majoritaire de la coalition gouvernementale espagnole, à « s’impliquer une fois pour toutes » car la loi « permet d’aller au fond du problème ».
Le cas de Vinícius a ébranlé l’Espagne, mais sans le soutien des socialistes, la loi n’entamera pas son processus parlementaire.
L’Espagne adoptera-t-elle des sanctions plus sévères contre le racisme ?
La nouvelle proposition divisera les sanctions économiques en trois catégories : mineures, graves et très graves.
Les propos injurieux racistes à l’encontre de personnes qui travaillent dans des services publics ou privés relèveront de la première catégorie, augmentant les amendes jusqu’à 10 000 euros.
L’amendement s’attaquera également au « racisme immobilier », l’un des principaux problèmes auxquels est confrontée la communauté des migrants en Espagne.
Les rapports affirment que de plus en plus de propriétaires refusent de louer des propriétés aux migrants, ce qui rend plus difficile pour eux l’accès à un logement décent.
Des sanctions pouvant aller jusqu’à 40.000 euros seront prononcées aux propriétaires qui « refusent une offre d’achat ou de location, ou entravent et refusent l’achat ou la location d’un bien immobilier » pour des motifs discriminatoires.
L’égalité de traitement dans la main-d’œuvre est également l’une des principales préoccupations du ministère.
L’année dernière, 700 000 travailleurs ont signalé une discrimination en Espagne, selon Eurostat. Les statistiques montrent que la discrimination fondée sur l’origine est la deuxième raison la plus courante.
Un problème qui touche même les enfants de migrants nés dans le pays. Les travailleurs migrants représentent 25 % des cas signalés.
C’est pourquoi la nouvelle législation vise à sanctionner les discriminations lors du processus de sélection d’emploi avec des amendes pouvant aller jusqu’à 40 000 euros.
Selon le code pénal espagnol en vigueur, la discrimination dans l’emploi est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison. Le ministère envisage de criminaliser la ségrégation professionnelle lorsqu’elle touche tout un groupe de personnes.
Plusieurs groupes latinos ont récemment rapporté qu’à leur arrivée en Espagne, on leur avait dit de ne pas se décourager dans leur recherche d’emploi, car les services de nettoyage sont constamment à la recherche de femmes latines.
Les représailles après avoir signalé un traitement discriminatoire et refusé d’aider ou de soigner ceux qui ont subi une quelconque forme de discrimination raciste seront considérées comme des infractions très graves, avec des amendes pouvant atteindre un demi-million d’euros.
Eduquer contre la discrimination
Alors que les juristes affirment que la législation actuelle en Espagne est suffisante, soulignant que le seul problème est qu’elle n’est souvent pas mise en œuvre, le ministère de l’Égalité poursuit un durcissement de la loi.
Pour s’assurer que les organes judiciaires sont conscients du problème et peuvent appliquer la loi, il y aura une éducation et une formation pour les enseignants dans les carrières judiciaires et de poursuites.
De plus, le racisme et la discrimination raciale ou ethnique feront partie du programme scolaire.
La nouvelle législation comprend un amendement de la loi sur l’éducation pour introduire « l’étude et le respect des autres cultures ». Il s’agit notamment des Roms, de la communauté africaine et du peuple juif.
Il exhorte également les écoles à accorder plus d’attention aux élèves susceptibles d’être victimes de discrimination et établit un pourcentage pour savoir quand la ségrégation raciale a lieu.
Cela se produira lorsque le pourcentage d’enfants migrants dépassera 50 % dans chaque classe.
Euronews a contacté le ministère de l’égalité pour commentaires.