Customize this title in frenchLes décideurs européens se préparent à un affrontement dans un débat épineux sur le statut des travailleurs des plateformes

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLes institutions européennes se préparent à une confrontation sur le fonctionnement de la présomption légale d’emploi, l’aspect le plus sensible de la directive sur les travailleurs de plateforme, lors d’un trilogue jeudi prochain (9 novembre). La directive est une proposition législative visant à définir le statut de ceux qui travaillent pour des plateformes de gig economy comme Uber et Deliveroo. Le dossier est entré dans la dernière phase du processus législatif – ce que l’on appelle les « trilogues » entre le Conseil, le Parlement et la Commission de l’UE – en juillet. Après des mois d’impasse, avec peu ou pas d’avancées, les négociations abordent désormais les détails de la présomption légale – un nouveau mécanisme qui, s’il était déclenché, pourrait permettre le reclassement des travailleurs des plateformes d’indépendants à salariés. Des points de vue très différents Le statut juridique des travailleurs de plateforme est de loin le chapitre le plus sensible de la directive sur les travailleurs de plateforme – et les colégislateurs européens ont adopté des points de vue très différents. La proposition initiale de la Commission prévoyait que la présomption pouvait être invoquée si deux des cinq critères suggérant une subordination étaient remplis – auquel cas un travailleur indépendant de plateforme pourrait être reclassé à moins que la plateforme numérique ne réfute la reclassification et apporte la preuve que le travailleur est « véritablement indépendant ». Le Conseil a relevé la barre pour déclencher la présomption, exigeant que trois critères sur sept soient remplis. Il a ajouté des mises en garde spécifiques pour limiter la portée de la présomption lorsqu’il serait « manifeste » qu’elle serait réfutée. Il a également cherché à exclure la présomption des procédures sociales, fiscales et pénales. Le Parlement s’est toutefois largement écarté de la position du Conseil, supprimant complètement les critères. Toute velléité de subordination aux plateformes pourrait déclencher une présomption – une portée très large qui n’est du goût ni de la Commission ni du Conseil. The Brief — Des rires de courte durée ? Les ministres du Travail de l’UE ont célébré cette semaine la conclusion d’une position commune sur le dossier politiquement sensible des travailleurs de la plateforme, après des mois de gel complet des négociations. Mais évitez pour l’instant les chaleureux mots de félicitations : l’UE est plus divisée que vous ne le pensez sur la réglementation de l’économie des petits boulots. «Éléments indiquant le contrôle» Dans un document de travail partagé en amont d’un trilogue début octobre et consulté par Euractiv, Gualmini a cherché à apprivoiser la position du Parlement. S’éloignant de l’approche sans critères, elle a proposé que la présomption légale soit déclenchée s’il existe « un élément indiquant un contrôle et une direction » de la plateforme à ses travailleurs, lit-on dans le journal. Le document énumère huit critères qui pourraient indiquer une subordination – notamment la rémunération, les règles applicables à l’apparence des travailleurs, le suivi des performances, les restrictions sur l’accès des travailleurs à la protection sociale, à l’assurance accident, etc. Ces critères ressemblent à ceux du Conseil et de la Commission, même si leur formulation est beaucoup plus large et la portée de chaque critère beaucoup plus large. Un document du Conseil de l’UE, daté du 20 octobre et distribué aux ambassadeurs avant le prochain trilogue, cherche à répondre au « pas en avant important » du Parlement. « Compte tenu du temps limité pour clôturer les négociations », lit-on dans la note du Conseil consultée par Euractiv, « d’éventuels domaines de flexibilité » ont été discutés au niveau technique avant le débat politique dans le but de trouver un terrain d’entente efficace avant la fin de l’accord. année. Ouverture et application d’une procédure de présomption Dans sa note, la présidence espagnole du Conseil de l’UE a souligné qu’aucune distinction n’était faite dans son mandat ou dans le texte des députés entre l’ouverture d’une procédure visant à évaluer si la présomption légale pouvait être déclenchée et l’application de cette présomption réfutable. Elle suggère de créer une nouvelle disposition qui « accorderait un pouvoir discrétionnaire aux autorités nationales compétentes lorsqu’elles évaluent s’il pourrait y avoir une mauvaise classification d’une part, mais il y aurait d’autre part l’obligation d’engager une procédure, si ils arrivent à la conclusion qu’il pourrait y avoir une mauvaise classification ». En effet, une telle disposition rendrait obsolète une autre clause du mandat du Conseil, que ses opposants avaient vivement décriée, selon laquelle les autorités peuvent avoir le pouvoir discrétionnaire de ne pas appliquer la présomption dans des circonstances spécifiques. La présidence a également proposé de faire un pas en direction des parlementaires en acceptant que les syndicats, ou les personnes représentant les travailleurs des plateformes, puissent également avoir le pouvoir d’engager des procédures de présomption. Enfin, il est favorable à la formulation du Parlement européen selon laquelle « l’application de la présomption légale ne doit pas conduire à une requalification automatique de toutes les personnes effectuant du travail sur plateforme en tant que travailleurs de plateforme ». Réfutation de la présomption Le document de travail du Parlement suggère que si une présomption n’est réfutée par aucune partie, les travailleurs « seront » immédiatement reclassés. Il en va de même si une plateforme ne parvient pas à présenter une réfutation convaincante. La présidence espagnole réfute la position du Parlement, jugée « trop ambitieuse », mais reconnaît que son mandat reste muet sur ce sujet. Elle demande aux autres pays de l’UE leur avis « sur la possibilité d’indiquer clairement que l’existence d’une relation de travail doit être établie par l’autorité ou le tribunal compétent si aucune partie ne réfute la présomption légale ». Dans le même temps, la présidence s’oppose aux « éléments substantiels » des députés qui pourraient influencer la décision d’un tribunal ou des autorités compétentes sur l’existence d’une relation de travail. Il cherche à clarifier que cela dépend uniquement du droit national applicable, des conventions collectives ou des pratiques en vigueur dans certains États membres. Enfin, le document rejette la proposition du Parlement visant à fixer un délai au-delà duquel la réfutation de la présomption par une plate-forme serait rendue impossible – une décision jugée « inacceptable pour les délégations ». Faux ou authentique ? Le plan de l’UE pour les travailleurs des plateformes Dans cette vidéo, nous examinons de plus près le projet de directive de la Commission européenne sur le travail sur les plateformes, qui vise à garantir aux travailleurs des plateformes la relation contractuelle qui résume le mieux le travail qu’ils effectuent réellement pour les plateformes. La directive semble également… [Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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