Customize this title in frenchLes décideurs politiques de l’UE parviennent à un accord sur la loi sur le haut débit

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A l’approche de la troisième session politique de négociations interinstitutionnelles sur la réglementation européenne visant à accélérer le déploiement de la 5G et de la fibre optique, les colégislateurs se consacrent à trouver des compromis sur les sujets les plus politiques : le principe d’approbation tacite et les frais de communication intra-UE.

La loi sur les infrastructures Gigabit est une proposition législative visant à faciliter le déploiement de réseaux à haute capacité, actuellement à la dernière étape du processus législatif, la Commission européenne, le Conseil et le Parlement se réunissant dans des formats dits de trilogue.

« Le premier et le plus important élément [of the Gigabit Infrastructure Act] est de réduire les formalités administratives », a déclaré le rapporteur du Parlement européen, Alin Mituța, lors de la conférence européenne sur la 5G, mardi 30 janvier.

Même si les colégislateurs s’accordent sur l’objectif inscrit dans les objectifs de la décennie numérique de l’UE, ils ne sont pas d’accord sur la manière de les atteindre. Ils devraient néanmoins aplanir leurs divergences lors du prochain et peut-être dernier trilogue, lundi 5 février.

Approbation tacite

L’un des principaux points de discorde concerne le principe de « l’approbation tacite » introduit par la Commission européenne dans la proposition initiale pour accélérer considérablement le déploiement des infrastructures de télécommunications.

L’approbation tacite signifie que si une autorité administrative ne répond pas à une demande d’octroi de permis dans les délais, celle-ci est traitée comme une autorisation implicite. Cependant, plusieurs pays de l’UE se sont opposés à cette disposition car elle poserait problème à leurs administrations.

En revanche, les députés souhaitent conserver le principe consistant à garantir un déploiement rapide du réseau. L’étape actuelle des négociations penche vers la position du Conseil, suggérant de se référer au principe de l’approbation tacite, avec des exceptions selon lesquelles les pays de l’UE peuvent déroger à ce principe.

L’idée est que les États membres pourraient imposer aux autorités administratives qui ne répondent pas dans les délais d’indemniser le demandeur ou de lui donner le droit de déposer une plainte auprès des tribunaux.

Dans les deux cas, les pays de l’UE devraient permettre aux candidats de déclencher une audience de conciliation. Il s’agit d’une concession importante pour les pays de l’UE, étant donné que la peur des sanctions incitera les autorités administratives à se conformer à la loi.

Cependant, les parlementaires estiment que cette approche consoliderait la fragmentation législative des télécommunications et contredirait l’objectif même du règlement. Pourtant, les députés pourraient l’accepter en échange de la suppression des frais de communications intra-UE.

Tarifs des communications intra-UE

Les « surtaxes » pour les communications intra-UE sont des frais que les citoyens de l’UE doivent payer lorsqu’ils appellent ou envoient des SMS à quelqu’un à l’intérieur de l’UE mais en dehors de leur pays d’origine. Même si les frais d’itinérance ont été supprimés, permettant aux citoyens de l’UE voyageant à l’étranger d’utiliser leur téléphone portable au sein de l’UE comme s’ils étaient chez eux, des frais sont toujours facturés pour les communications transitant vers un autre pays de l’UE.

Les prix sont plafonnés, mais ces plafonds expirent en mai. Les membres du Parlement européen ont profité de cette occasion pour suggérer l’abolition des plafonds. Le Conseil a critiqué cette décision, affirmant qu’elle manquait de preuves, car une analyse d’impact ne la soutenait pas.

Pourtant, lors de la conférence européenne sur la 5G, Mituța a cité un avis rédigé par l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE), qu’il entend utiliser comme fondement juridique.

Euractiv comprend que les négociateurs utiliseront cet avis pour étayer leurs arguments respectifs.

En fin de compte, il existe encore des zones grises autour de certaines données confidentielles, comme les coûts de transit des communications intra-UE. De plus, la perte de revenus -environ 2 milliards d’euros/an- de la mesure sera également un sujet de discussion dans un contexte où la Commission européenne répète qu’il existe un déficit d’investissement de 174 milliards d’euros pour atteindre les objectifs de la décennie numérique.

Néanmoins, le texte final devrait inclure des dispositions sur les communications intra-UE, y compris une clause de révision et une limite de temps et de conditions pour éviter les abus. Une trajectoire de descente devrait également être intégrée.

Entrée en vigueur

Alors que les pays de l’UE souhaiteraient que le règlement entre en vigueur dans 24 mois, les députés estiment qu’il devrait s’agir d’un délai de six mois.

Le Conseil est prêt à convenir d’une entrée en vigueur différenciée pour plusieurs articles. Pourtant, le Parlement craint que si certains articles entrent en vigueur d’ici la mi-2026, le règlement ne parvienne pas à atteindre ses objectifs pour 2030.

Agrégateurs de terres

Outre les communications intra-UE, les députés ont ajouté une autre disposition ex ante. L’objectif présumé est de lutter contre les comportements spéculatifs des agrégateurs de terres.

Ces sociétés intermédiaires combinent des parcelles de terrain dispersées en les achetant ou en les louant à des propriétaires fonciers pour les relouer à des sociétés d’infrastructures de télécommunications tout en fournissant des services supplémentaires.

Le Parlement souhaite que cette mesure protège les agriculteurs et les sociétés de tours des zones rurales contre les agrégateurs de terres accusés de comportements spéculatifs.

Le Conseil a traité cette disposition avec scepticisme, considérant que la Commission européenne doit encore fournir une analyse d’impact de cette mesure et que moins de la moitié des États membres ont déclaré avoir des agrégateurs de terres opérant sur leurs marchés nationaux.

Cette disposition pourrait être utilisée comme monnaie d’échange pour parvenir à un meilleur compromis sur l’approbation tacite ou les communications intra-UE. La contribution de la Commission européenne sera cruciale dans ce domaine.

Cette disposition peut être reportée pour une décision ultérieure basée sur une analyse approfondie de la situation par les autorités compétentes.

[Edited by Luca Bertuzzi]

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