Customize this title in frenchLes diplomates et militaires français doivent quitter le Niger, déclare Macron

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Les diplomates et soldats français au Niger rentreront chez eux d’ici la fin de l’année, a annoncé dimanche le président Emmanuel Macron – ce qu’il avait refusé de faire il y a quelques semaines – ajoutant que la coopération militaire entre les deux nations était terminée.

« Dans les prochaines heures, notre ambassadeur au Niger reviendra en France », a déclaré Macron. France 2 et TF1.

Fin août, la junte au pouvoir avait ordonné l’expulsion de l’ambassadeur de France, mais Macron avait alors refusé, affirmant qu’il ne reconnaissait pas leur légitimité.

« Nous ne sommes pas là pour être les otages des putschistes », a-t-il poursuivi, évoquant les conditions de vie des militaires et diplomates français dans le pays.

Le 15 septembre, il a détaillé la situation critique de l’ambassadeur et des diplomates, « pris en otage », selon le président. « Les livraisons de nourriture sont empêchées et ils mangent des rations militaires », a-t-il expliqué.

Outre la représentation diplomatique française, la présence militaire au Niger sera également rapatriée « dans les semaines et mois à venir », avec le retrait de tous les soldats « d’ici la fin de l’année », a précisé Macron.

Environ 1 500 militaires français sont au Niger « à la demande des pays de la région » dans le cadre d’une mission de lutte contre le terrorisme. Ils n’ont cependant pas le droit de quitter les bases militaires françaises depuis l’arrivée au pouvoir des putschistes.

Avec le retrait des troupes, Macron a également annoncé la « fin de la coopération militaire » avec le Niger car « les autorités de facto […] nous ne voulons plus lutter contre le terrorisme ».

« Les putschistes sont les amis du désordre », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« au Mali, des dizaines de personnes meurent chaque jour. Il y a eu plus de morts liées au terrorisme islamiste au Niger depuis le début de ce coup d’État qu’au cours des 18 mois précédents ».

« La France, parfois seule, a assumé toutes ses responsabilités grâce à [its] militaire», a-t-il ajouté, saluant les résultats de l’opération Barkhane, sans laquelle «la plupart de ces pays auraient déjà été repris par des califats territoriaux et des jihadistes».

« Nous continuerons à aider le continent africain dans la lutte contre le terrorisme. Mais seulement si cela vient de gouvernements démocratiquement élus », a-t-il ajouté.

En effet, Macron a déclaré à plusieurs reprises ces derniers mois que la France ne reconnaissait pas l’autorité des putschistes mais celle du président déchu Mohamed Bazoum, « la seule autorité légitime au Niger, élue par son peuple ».

(Davide Basso | Euractiv.fr)

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