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Les dirigeants du G7 ont unanimement condamné l’attaque sans précédent de l’Iran contre Israël dimanche 14 avril, appelant à la « retenue » de toutes les parties pour empêcher une guerre régionale, alors que les inquiétudes internationales ne cessent de croître, plaçant cette question en tête de l’agenda de l’UE pour la semaine prochaine.
La réunion extraordinaire, convoquée par la Première ministre italienne Giorgia Meloni, a eu lieu après que l’Iran a lancé samedi soir plus de 300 missiles et drones contre Israël.
Il s’agit de la première attaque visant directement le territoire israélien, Téhéran affirmant qu’il s’agissait de représailles à une frappe aérienne meurtrière qui a détruit son bâtiment consulaire à Damas, la capitale syrienne, au début du mois.
Dans une déclaration commune à l’issue des négociations, les dirigeants du G7 ont accusé l’Iran de s’engager davantage « vers la déstabilisation de la région », ajoutant que Téhéran « risque de provoquer une escalade régionale incontrôlable ».
« Cela doit être évité », indique le communiqué.
La région était en état d’alerte maximale dimanche alors que le cabinet de guerre israélien débat de l’opportunité et de la manière de riposter contre l’Iran, ce qui, craignent les dirigeants occidentaux, pourrait entraîner une propagation du conflit à toute la région.
« Nous continuerons à travailler pour stabiliser la situation et éviter une nouvelle escalade », ont déclaré les dirigeants du G7.
« Dans cet esprit, nous exigeons que l’Iran et ses mandataires cessent leurs attaques, et nous sommes prêts à prendre de nouvelles mesures dès maintenant et en réponse à de nouvelles initiatives déstabilisatrices. »
Les dirigeants du G7 se sont également engagés à renforcer la coopération « pour mettre fin à la crise à Gaza, notamment en continuant à œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et durable et de la libération des otages par le Hamas, et (en) fournissant une aide humanitaire accrue aux Palestiniens dans le besoin ».
Cette déclaration fait écho aux craintes largement répandues d’une « escalade sans précédent », les Européens ayant eu plus tôt dimanche condamné l’attaque de l’Iran contre Israël, nombre d’entre eux exprimant leur inquiétude face au danger d’une escalade dévastatrice à l’échelle régionale.
L’UE devrait se concentrer sur l’Iran
De son côté, le président du Conseil européen, Charles Michel, a écrit sur X à la suite d’entretiens vidéo selon lesquels « nous avons unanimement condamné l’attaque sans précédent de l’Iran contre Israël ».
« Nous poursuivrons tous nos efforts pour œuvrer à la désescalade. Mettre fin à la crise à Gaza le plus rapidement possible, notamment par un cessez-le-feu immédiat, fera la différence », a-t-il ajouté.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé après les négociations du G7 que l’UE « réfléchirait à des sanctions supplémentaires contre l’Iran en étroite coopération avec nos partenaires, en particulier sur ses programmes de drones et de missiles ».
Selon certains diplomates européens, une telle mesure serait doublement efficace, car elle limiterait également la capacité de Téhéran à fournir des drones à la Russie pour sa guerre en Ukraine.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, qui a qualifié l’attaque iranienne d’« escalade sans précédent et de grave menace pour la sécurité régionale », a déclaré dimanche qu’il prévoyait de convoquer une vidéoconférence extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE mardi.
« Notre objectif est de contribuer à la désescalade et à la sécurité de la région », a déclaré Borrell. X.
La situation au Moyen-Orient, y compris au Liban, devrait être à l’ordre du jour du sommet informel des dirigeants de l’UE à Bruxelles mercredi et jeudi.
[Edited by Zoran Radosavljevic]