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Le coût d’une semaine d’émeutes en France qui ont vu plus de 450 magasins pillés et 300 distributeurs automatiques de billets détruits est estimé à près d’un milliard d’euros, selon le MEDEF, le plus grand syndicat patronal, mardi 4 juillet.
Au cours de la semaine dernière, la France a connu des troubles à l’échelle nationale déclenchés par le meurtre d’un jeune de 17 ans par la police dans la banlieue parisienne de Nanterre le mardi 27 juin. Alors que les événements ont ouvert un débat plus large sur le statut socio-économique des banlieues des grandes villes, le coût pour le public dû aux dommages est également élevé.
« Il est trop tôt pour donner un chiffre précis, mais nous sommes déjà à plus d’un milliard d’euros de dommages », a déclaré le président du MEDEF Geoffroy Roux de Bézieux aux médias français.
Ses estimations ne s’appliquent qu’au secteur privé, sans tenir compte des biens publics et de plus de 5 000 voitures qui ont été endommagées et incendiées.
Roux de Bézieux a en outre averti que les émeutes avaient déjà un effet palpable sur les tendances touristiques, avec des annulations attendues qui devraient atteindre 20 à 25 % de toutes les réservations parisiennes, selon le bureau d’information touristique de Paris.
La semaine dernière, l’ambassade des États-Unis à Paris a averti que ses citoyens devraient « éviter les rassemblements de masse » et « avertir les amis de [their] où ».
« Les vidéos des émeutes ont circulé dans le monde entier, donnant une image brisée de la France », déplore Roux de Bézieux.
Bien que le coût total des émeutes n’ait pas encore été établi avec précision, la régie des transports de la région parisienne affirme que 20 millions d’euros seront nécessaires pour compenser les bus et les tramways incendiés.
Les événements ont ouvert un débat plus large sur les conditions socio-économiques des personnes vivant dans des villes à faible revenu et pauvres à la périphérie des grandes villes du pays.
Alors que d’importants fonds publics ont été investis dans la refonte des infrastructures existantes depuis les dernières grandes émeutes de 2005, le taux de chômage est toujours nettement plus élevé dans ces quartiers que la moyenne française et l’accès aux pôles économiques est rendu plus difficile par un système de transport en difficulté.
Malgré les contestations, il y a eu « une violence absolue et organisée », a déclaré Roux de Bézieux. France Inter et Le Parisienaccusant une « minorité destructrice » contre une « majorité silencieuse » qui aspire à travailler.
Le gouvernement s’en mêle
Roux de Bézieux a appelé le gouvernement et les compagnies d’assurance à intervenir et à soutenir les entreprises en difficulté. Il a spécifiquement averti que les petits points de vente indépendants pourraient ne pas être en mesure de couvrir les coûts de rénovation et pourraient devoir fermer complètement si aucune aide spéciale n’est accordée.
Il ne s’agit pas d’ouvrir les vannes des dépenses, a-t-il dit, mais d’avoir un soutien économique « ciblé et adapté ».
Lundi 3 juillet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a confirmé que les cotisations sociales et fiscales seraient temporairement levées pour les commerces concernés. Les jours et heures d’ouverture – fortement restreints et contenus dans des paramètres légalement définis – pourraient également être prolongés pour compenser une partie des pertes.
Les compagnies d’assurance sont également intervenues pour confirmer qu’elles accéléreraient les processus de remboursement – s’attendant à verser au moins 250 millions d’euros, un nombre qui devrait augmenter considérablement dans les prochains jours.
Après des jours de violences, d’abord limitées à la banlieue parisienne avant de s’étendre à d’autres villes françaises, le calme est revenu avec quelque 45 000 agents patrouillant depuis vendredi soir.
[Edited by Alice Taylor]