Customize this title in frenchLes États arabes cherchent à jouer un « rôle de premier plan » dans la résolution du conflit interne en Syrie

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Les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe et de l’Égypte, de l’Irak et de la Jordanie ont convenu vendredi que le monde arabe devait jouer un rôle de premier plan dans les efforts visant à trouver une solution à la guerre en Syrie, à la suite de pourparlers visant à atténuer l’isolement de Damas.

Les meilleurs diplomates des membres du CCG de Bahreïn, du Koweït, d’Oman, du Qatar, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, ainsi que ceux d’Égypte, d’Irak et de Jordanie, se sont réunis à Djeddah à l’invitation du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan.

Les ministres ont souligné « l’importance d’avoir un rôle de leadership arabe dans les efforts de sortie de crise », selon un communiqué publié par le ministère saoudien des Affaires étrangères.

Ils ont également discuté « des mécanismes nécessaires pour ce rôle » et ont convenu d’intensifier « les consultations entre les pays arabes pour assurer le succès de ces efforts ».

La Syrie a été suspendue de la Ligue arabe en 2011 suite à la violente répression du gouvernement contre les manifestations contre le régime du président Bashar Al Assad. Les manifestations se sont transformées en une guerre civile qui a fait plus d’un demi-million de morts et contraint environ la moitié de la population à quitter son foyer, dont des millions qui ont fui vers les pays voisins.

Un assouplissement progressif de l’isolement du gouvernement Assad a pris de l’ampleur après le tremblement de terre dévastateur du 6 février qui a laissé des millions de personnes dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie dans le besoin d’aide. Les ministres des affaires étrangères de plusieurs États arabes se sont rendus à Damas pour présenter leurs condoléances à M. Al Assad et offrir un soutien humanitaire aux victimes du séisme, dont la plupart vivent dans la dernière région tenue par les rebelles dans le nord-ouest de la Syrie.

Dans le dernier signe d’apaisement des tensions avec Damas, qui reste sous sanctions occidentales pendant la guerre, le ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Mekdad s’est rendu mercredi en Arabie saoudite – la première visite de ce type depuis le début de la guerre – pour des entretiens avec le prince Faisal à Djeddah.

M. Mekdad et son homologue saoudien ont discuté des « mesures nécessaires » pour mettre fin à l’isolement de Damas, selon un communiqué saoudien mercredi.

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères vendredi, les hauts diplomates arabes « ont convenu de l’importance de résoudre la crise humanitaire » en Syrie et de garantir des conditions permettant le retour des réfugiés, selon le communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères.

Les ministres ont également souligné l’importance de « lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et organisations, de lutter contre la contrebande et le trafic de drogue, et l’importance que les institutions étatiques préservent la souveraineté de la Syrie sur ses terres pour mettre fin à la présence de milices armées là-bas, et à l’ingérence extérieure dans l’intérieur syrien ». affaires ».

La réunion de Djeddah fait partie d’une vague d’initiatives suite à un accord le mois dernier entre l’Arabie saoudite et l’Iran, un des principaux soutiens de M. Al Assad, pour rétablir les relations diplomatiques après une interruption de sept ans.

Vendredi, un échange de près de 900 prisonniers de la guerre civile au Yémen entre les rebelles houthis soutenus par l’Iran et le gouvernement a commencé.

L’ambassadeur saoudien au Yémen s’est rendu cette semaine à Sanaa, la capitale contrôlée par les rebelles du Yémen, pour des entretiens avec les Houthis sur la fin de la guerre civile dévastatrice qui fait rage depuis qu’une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue au nom du gouvernement en 2015.

Et mercredi soir, le Qatar et Bahreïn ont convenu de rétablir des relations qui avaient été suspendues lors d’un boycott arabe de Doha de 2017 à 2021.

La vague de mouvements diplomatiques a soulevé les perspectives de réadmission de la Syrie dans la Ligue arabe lors d’une réunion en Arabie saoudite le mois prochain

Bien que la Ligue arabe prenne ses décisions par consensus, un accord unanime est peu probable, a déclaré un diplomate basé à Riyad qui a refusé d’être identifié.

« La réunion vise à surmonter autant que possible les différends du Golfe sur la Syrie », a déclaré le diplomate à l’AFP, citant le Qatar.

« Les Saoudiens essaient au moins de s’assurer que le Qatar ne s’opposera pas au retour de la Syrie dans la Ligue arabe si la question est soumise à un vote », a déclaré le diplomate.

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman, a rejeté les discussions sur la réadmission de la Syrie dans une interview télévisée jeudi, déclarant : « Il n’y a rien de proposé, ce ne sont que des spéculations ».

Mis à jour : 15 avril 2023, 6 h 45



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