Customize this title in frenchLes États arabes déclarent que les Palestiniens doivent rester sur leurs terres alors que la guerre s’intensifie

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLes appels à un couloir humanitaire ou à une voie de fuite pour les Palestiniens de Gaza alors que le conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas s’est intensifié ont suscité une réaction brutale de la part des voisins arabes. L’Égypte, le seul État arabe à partager une frontière avec Gaza, et la Jordanie, située à côté de la Cisjordanie occupée par Israël, ont toutes deux mis en garde contre l’expulsion des Palestiniens de leurs terres. Cela reflète les craintes arabes profondément enracinées selon lesquelles la dernière guerre entre Israël et le Hamas à Gaza pourrait déclencher une nouvelle vague de déplacements permanents des terres où les Palestiniens veulent construire un futur État. « C’est la cause de toutes les causes, la cause de tous les Arabes », a déclaré le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi jeudi 12 octobre. « Il est important que le peuple (palestinien) reste fidèle et présent sur son territoire. » Pour les Palestiniens, l’idée de quitter ou d’être forcés de quitter un pays où ils veulent forger un État fait écho à la « Nakba », ou « catastrophe », lorsque de nombreux Palestiniens ont fui leurs foyers pendant la guerre de 1948 qui a accompagné la création d’Israël. Quelque 700 000 Palestiniens, soit la moitié de la population arabe de ce qui était autrefois la Palestine sous domination britannique, ont fui ou ont été chassés de leurs foyers, beaucoup se déversant dans les États arabes voisins où eux-mêmes ou nombre de leurs descendants restent. Beaucoup vivent encore dans des camps de réfugiés. Israël conteste l’affirmation selon laquelle il a chassé les Palestiniens, soulignant qu’il a été attaqué par cinq États arabes le lendemain de sa création. Depuis qu’Israël a lancé ses bombardements intenses sur Gaza après une attaque dévastatrice des militants du Hamas le 7 octobre, des centaines de milliers des 2,3 millions d’habitants de Gaza ont fui leurs foyers, tout en restant à l’intérieur de Gaza, un petit bout de territoire coincé entre Israël, l’Égypte et la mer Méditerranée. « Eviter les débordements » L’armée israélienne a averti vendredi les civils de la ville de Gaza, soit plus d’un million d’habitants, de se déplacer vers le sud dans les 24 heures pour leur propre sécurité, signe qu’Israël pourrait bientôt lancer une invasion terrestre. En réponse, le roi Abdallah de Jordanie a mis en garde « contre toute tentative visant à déplacer de force les Palestiniens de tous les territoires palestiniens ou à provoquer leur déplacement interne, appelant à empêcher un débordement de la crise dans les pays voisins et une exacerbation de la question des réfugiés ». Le chef de la Ligue arabe, composée de 22 membres, Ahmed Aboul Gheit, a appelé de toute urgence le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à condamner « cet effort israélien insensé de transfert de population ». Les États-Unis ont déclaré cette semaine qu’ils discutaient avec Israël et l’Égypte de l’idée d’un passage sûr pour les civils de Gaza. Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré : « Les civils doivent être protégés. Nous ne voulons pas assister à un exode massif des Gazaouis.» L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Gilad Erdan, a déclaré que l’avertissement d’évacuation visait à « déplacer temporairement (les personnes) vers le sud… pour atténuer les dommages causés aux civils ». Il s’exprimait lors d’un événement à l’ONU avec des familles d’Israéliens kidnappés par le Hamas. « L’ONU devrait féliciter Israël pour ces mesures de précaution », a déclaré Erdan aux diplomates de l’ONU lors de l’événement organisé par Israël. « Pendant des années, l’ONU a fait l’autruche face à la montée du terrorisme par le Hamas à Gaza. » Le sort des réfugiés palestiniens est l’une des questions les plus épineuses du processus de paix moribond. Les Palestiniens et les États arabes affirment qu’un accord devrait inclure le droit au retour de ces réfugiés et de leurs descendants, ce qu’Israël a toujours rejeté. À Khan Younis, dans le sud de Gaza, Mariam al-Farra, 36 ans, mère de deux enfants, a déclaré que les personnes déplacées à l’intérieur de l’enclave étaient entassés les uns contre les autres, sans eau, sans électricité ni connexion Internet. « Les gens disent simplement que nous allons tous dans le Sinaï – que nous allons être déplacés de force », a-t-elle déclaré. « Nous n’avons rien à voir avec tout cela. Nous voulons juste vivre en paix. Certaines déclarations israéliennes ont alimenté l’appréhension des Arabes. Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré mardi qu’il conseillerait aux Palestiniens de « sortir » par le terminal de Rafah, à la frontière sud de Gaza avec l’Égypte. L’armée israélienne a publié une clarification indiquant que le passage était alors fermé. Le terminal de Rafah est la principale porte d’entrée des habitants de Gaza vers le monde extérieur. Toutes les autres sorties mènent à Israël. Paix froide Depuis que le groupe islamiste Hamas a pris le contrôle de Gaza en 2007, l’Égypte a contribué à maintenir un blocus de la bande, fermant largement sa frontière et imposant des contrôles stricts sur le passage des marchandises et des personnes via Rafah. L’Égypte a été confrontée à une insurrection islamiste dans le nord du Sinaï qui a culminé après 2013 avant que les forces de sécurité n’en rétablissent le contrôle. Des sources de sécurité et des analystes affirment qu’elle veut empêcher l’infiltration de militants du Hamas – qui partage une idéologie avec les Frères musulmans, un groupe interdit en Égypte. . L’Égypte affirme que le terminal de Rafah est ouvert et qu’elle tente d’assurer l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, bien que cela ait été entravé par les bombardements israéliens près de la frontière. Le Caire a également indiqué que la résolution de la question par un exode massif de Palestiniens est inacceptable. L’opposition à de nouveaux déplacements de Palestiniens est profonde en Égypte, où un traité de paix avec Israël il y a plus de quatre décennies a assuré le retrait israélien de la péninsule du Sinaï mais n’a jamais conduit à une réconciliation au niveau populaire. « L’opinion publique égyptienne verrait cela comme un prélude au nettoyage ethnique, au déplacement forcé, voire à l’expulsion, où l’on s’attendrait alors à ce qu’ils ne reviennent jamais », a déclaré HA Hellyer, chercheur associé principal au Royal United Services Institute. . Le conflit autour de Gaza a également attisé les craintes de longue date en Jordanie, qui abrite une importante population de réfugiés palestiniens et leurs descendants, qu’une conflagration plus large donne aux Israéliens la possibilité de mettre en œuvre une politique de transfert visant à expulser en masse les Palestiniens de Cisjordanie. . Après une réunion d’urgence de la Ligue arabe mercredi, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré que tous les États arabes étaient d’accord pour faire face à toute tentative de déplacement des Palestiniens de leur patrie. En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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