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L’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) a appelé à un soutien accru de l’UE et des pays aux mesures de lutte contre la pauvreté des enfants, mettant en garde contre une tendance à la hausse du nombre d’enfants menacés de pauvreté ou d’inclusion sociale dans l’ensemble de l’Union.
Dans son dernier rapport publié jeudi 8 juin, la FRA a averti que le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté dans les États membres a continué d’augmenter jusqu’en 2022 malgré les mesures prises pour résoudre le problème au niveau national.
Alors que le risque de pauvreté des enfants a diminué avant 2020, la pandémie a provoqué une nouvelle augmentation.
En plus de cela, les coûts élevés de l’énergie et la hausse de l’inflation due à l’impact de la guerre en Ukraine ont le plus touché les ménages pauvres, a rapporté la FRA, ajoutant que de nombreuses familles vulnérables ont dû réduire leurs dépenses de chauffage et de transport.
L’inflation et les coûts de l’énergie frappent particulièrement les plus jeunes, avec un taux de pauvreté des enfants à 24,4 % en 2021, tandis que la pauvreté a légèrement diminué pour la génération des personnes âgées de 65 ans ou plus.
Dans le même temps, la proportion d’enfants vivant dans une privation matérielle et sociale grave, qui touche principalement les enfants de minorités ethniques telles que les Roms, est passée de 8,3 % en 2020 à 7,5 % en 2021, a rapporté la FRA.
Les taux de pauvreté des enfants varient considérablement au sein de l’Union, allant de 10,3 % en Slovénie à 41,5 % en Roumanie, selon les données 2022 de l’Office statistique européen Eurostat. Les autres pays ayant la proportion la plus élevée d’enfants menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale sont la Bulgarie (33,9 %) et l’Espagne (32,2 %).
Des progrès lents
Le nouveau rapport de la FRA appelle les États membres à intensifier toutes les mesures nécessaires pour sortir les enfants de la pauvreté et à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre le Garantie européenne pour enfants contre la pauvreté et l’exclusion des enfants.
La Garantie a été adoptée en 2021 pour faciliter l’accès à l’éducation et aux soins de santé gratuits, à la nutrition et à un logement adéquat dans le but de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale des enfants.
À la suite de l’adoption de la garantie, qui a pris la forme d’une recommandation non contraignante du Conseil, les États membres ont nommé des coordonnateurs nationaux et soumis des plans d’action nationaux.
Cependant, six États membres n’ont pas encore soumis leurs plans d’action nationaux, qui devaient être présentés en mars 2022.
Selon le rapport, le retard a été causé par la courte période de mise en œuvre ainsi que par l’impact de la guerre en Ukraine qui a poussé de nombreux gouvernements à se concentrer principalement sur l’accueil des enfants réfugiés ukrainiens.
« C’est une piètre excuse », a déclaré à EURACTIV l’eurodéputé Dragoş Pîslaru, vice-président de l’intergroupe des droits de l’enfant, ajoutant que « je sais que j’utilise des mots durs, mais je n’accepte pas cet argument ».
« La Pologne, le pays qui a accueilli le plus de réfugiés, a soumis un plan d’action très bien préparé », a-t-il expliqué, ajoutant que certains des projets de plans d’action soumis n’incluaient même pas l’intégration de mesures liées aux personnes déplacées temporaires.
« Bien sûr, le contexte est difficile, mais il n’y a pas de raison particulière de retarder le plan », a-t-il ajouté.
Enrico Tormen, conseiller en plaidoyer à Save the Children, a confirmé que le retard était principalement dû à une capacité interne limitée et à la nécessité d’aider les enfants ukrainiens, mais a souligné que le problème devait également être examiné dans une perspective à long terme.
« Les crises sont souvent perçues comme confinées à des moments très spécifiques, mais elles ont un impact à long terme », a-t-il déclaré, ajoutant, par exemple, que si une famille perd une maison, l’impact peut durer des générations.
Selon l’Agence des droits fondamentaux, la Commission européenne devrait également intensifier ses efforts et donner davantage d’orientations, ainsi qu’un soutien financier, pour aider les États membres à mettre en œuvre la garantie.
Toutefois, le budget de l’UE est déjà très tendu et il sera difficile de renforcer sensiblement les dépenses pour certaines priorités, car la Commission proposition de budget 2024 montre.
Selon Pîslaru, l’UE pourrait également mettre en place une autorité européenne de l’enfance, qui pourrait travailler à renforcer la coopération et le soutien dans la réduction de la pauvreté des enfants dans l’Union, sans affecter les compétences des États membres.
Graphiques par Esther Snippe.
[Edited by János Allenbach-Ammann/Zoran Radosavljevic]