Customize this title in frenchLes États-Unis évaluent les options dans le cas du coup d’État au Niger après le retrait de la France

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Niamey (Niger) (AFP) – Les États-Unis ont déclaré lundi qu’ils « évalueraient » leurs prochaines mesures face à la crise au Niger après que la France a annoncé un retrait complet de ses troupes, comme l’exigeaient les militaires putschistes du pays.

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La France déploie 1 500 soldats au Niger dans le cadre d’un déploiement antijihadiste dans la région du Sahel et les États-Unis 1 100 militaires.

« Tout en donnant une chance à la diplomatie, nous continuerons également à évaluer toute mesure future qui donnerait la priorité à nos objectifs diplomatiques et sécuritaires », a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin aux journalistes à Nairobi.

Il a souligné que Washington n’avait « apporté aucun changement significatif à nos postures de forces et… nous voulons vraiment voir une solution diplomatique, une fin pacifique » à la crise.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche que la France retirerait prochainement son ambassadeur du Niger, les troupes françaises partant d’ici la fin de l’année.

La décision est intervenue deux mois après le coup d’État du 26 juillet qui a renversé le président pro-Paris Mohamed Bazoum.

Macron a ajouté que la coopération militaire était « terminée » et que les troupes françaises se retireraient « dans les mois et semaines à venir » avec un retrait complet « d’ici la fin de l’année ».

Le Pentagone avait annoncé le 7 septembre que certains soldats américains étaient transférés par précaution d’une base de la capitale Niamey vers une base aérienne au nord, dans la région d’Agadez.

« Nous allons évaluer ce que signifie pour la France le retrait de ses troupes du Niger, mais pour l’instant, nous nous concentrons uniquement sur la poursuite de cette démarche », a déclaré Sabrina Singh, porte-parole du Pentagone.

Les États-Unis ont annoncé le 18 septembre qu’ils reprenaient leurs vols de surveillance au-dessus du Niger, interrompus par le coup d’État, et que d’autres opérations étaient suspendues.

Des dizaines de milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Niamey pour soutenir les putschistes et exiger le départ de l’ambassadeur de France et des troupes, mais Niamey est restée calme lundi après l’annonce de Macron.

« Moment historique »

Le militant panafricaniste Kemi Seba, un Franco-Béninois, arrivé lundi à Niamey, a dénoncé « l’arrogance » française.

« Le peuple nigérien a demandé le départ de l’armée française au plus vite », a-t-il déclaré.

« Macron, dans toute son arrogance coloniale, affirme que l’armée française partira d’ici la fin de l’année, comme si c’était à lui de décider quand le colonialiste devait faire ses valises. »

Dans les rues de la capitale, plusieurs Nigériens ont salué le départ des Français.

« Les militaires français doivent partir immédiatement parce que nous n’en avons vraiment pas besoin », a déclaré à l’AFP Marzouk Doulla dans le quartier de Yantala, près de l’ambassade.

« Ils disent qu’ils nous aident, nous n’avons vu aucun changement. »

Un autre local, Abdoulkari Hassane Maikano, est du même avis.

« Cela fait longtemps que la France n’a pas envoyé son armée au Niger, mais elle n’a pas réussi à éradiquer le terrorisme », a-t-il souligné.

Le régime militaire a salué le retrait en déclarant : « Ce dimanche, nous célébrons une nouvelle étape vers la souveraineté du Niger ».

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