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Washington (AFP) – L’administration du président Joe Biden a annoncé jeudi des plans ambitieux pour réduire les émissions de réchauffement planétaire des centrales électriques du pays, dans le cadre des efforts des États-Unis pour lutter contre la crise climatique.
À partir de 2030, la proposition ciblerait la production d’électricité à partir de combustibles fossiles avec des exigences de plus en plus strictes en matière de réduction des émissions de carbone, notamment en obligeant certaines centrales au charbon à capter directement la pollution de leurs cheminées.
« Dans tous les coins de notre pays, les Américains voient et ressentent les effets dévastateurs du changement climatique », a déclaré Michael Regan, administrateur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), lors d’un événement annonçant le projet de règles.
« Il est clair que nous avons atteint un tournant dans l’histoire de l’humanité, et c’est à nous tous d’agir dès maintenant pour protéger notre avenir. »
L’agence a estimé que ses mesures ciblant le charbon et le gaz naturel empêcheraient 617 millions de tonnes métriques de dioxyde de carbone total de pénétrer dans l’atmosphère jusqu’en 2042, ce qui équivaut à réduire les émissions annuelles de la moitié des voitures aux États-Unis.
Mais les propositions sont certaines de faire face à des contestations judiciaires de la part des États dirigés par les républicains qui pourraient les placer devant la Cour suprême à majorité conservatrice, qui a déjà fait reculer les efforts visant à réglementer le secteur.
Le leader républicain du Sénat américain, Mitch McConnell, a dénoncé ces propositions, affirmant qu’elles constituaient « une menace existentielle pour les fournisseurs d’énergie américaine abordable et fiable ».
Les émissions des centrales électriques américaines ont diminué, grâce à une baisse du coût des énergies renouvelables. Mais ils sont toujours responsables d’un quart des gaz à effet de serre produits par la première économie mondiale.
Cela en a fait un objectif prioritaire pour Biden, qui s’est engagé à réduire à zéro les émissions de la production d’électricité d’ici 2035.
« Je pense que cette règle est importante en déclarant que l’ère de la pollution illimitée par le carbone des centrales électriques est révolue », a déclaré à l’AFP Dan Lashof, directeur du World Resources Institute, aux États-Unis.
Les normes proposées « marquent un tournant décisif », l’EPA « prenant à juste titre et nécessairement la décision de tenir les centrales électriques au charbon et au gaz responsables de leur pollution continue par le carbone », a ajouté Julie McNamara de l’Union of Concerned Scientists.
Captage du carbone
Selon les règles, les mesures pour les centrales à combustibles fossiles varieraient selon le type de centrale, qu’elle fonctionne fréquemment ou simplement pour renforcer le réseau pendant les pics de demande, et combien de temps il est prévu de rester en service.
Par exemple, les centrales au charbon qui ne s’engagent pas à se retirer d’ici 2040 seraient tenues d’éliminer 90 % de leur carbone à partir de 2030. D’autre part, les centrales au charbon qui devraient se retirer d’ici 2032 ne seront soumises à aucune restriction.
Les centrales électriques au gaz naturel qui fonctionnent fréquemment devront soit mettre en œuvre une technologie de capture du carbone, soit passer en partie à l’hydrogène, qui brûle sans émission.
Lashof et McNamara ont tous deux déclaré qu’ils avaient espéré des réductions plus importantes et plus rapides pour les usines à gaz.
L’augmentation de l’utilisation de la capture du carbone a été critiquée à la fois par les groupes de justice climatique et l’industrie des combustibles fossiles.
« Si nous voulons lutter contre le changement climatique, nous devons le faire avec des solutions réelles et viables – et non des technologies non éprouvées qui ne promettent que de perpétuer l’héritage du déversement de polluants sur les communautés de première ligne », a déclaré Ozawa Bineshi Albert de la Climate Justice Alliance.
La National Mining Association a déclaré que bien que la capture du carbone soit la clé de l’avenir, rendre obligatoire son utilisation « avant que cette technologie ne soit techniquement et pleinement démontrée économiquement n’est rien de plus qu’une mise en scène illégale renforçant un programme destructeur ».
La technologie en est à ses balbutiements, avec seulement « environ 35 » installations dans le monde qui l’appliquent pour les processus industriels, la transformation du carburant et la production d’électricité, selon l’Agence internationale de l’énergie.
Mais l’administration Biden parie sur la loi sur la réduction de l’inflation, qui offre des crédits d’impôt pour la capture du carbone, couplés à des avancées technologiques, pour accélérer l’adoption.
Juridiquement défendable ?
L’ancien président Barack Obama a tenté pour la première fois de réglementer le secteur de l’électricité il y a près de dix ans, mais la Haute Cour a jugé que ses plans étaient trop larges et dépassaient l’autorité de l’exécutif.
La nouvelle règle se limite à agir « à l’intérieur de la ligne de clôture » d’une centrale électrique individuelle, ce qui, espèrent les responsables, améliorera ses chances de survivre aux contestations judiciaires.
Les règles proposées interviennent un mois après que l’EPA a dévoilé de nouvelles réglementations sur les émissions automobiles et prévoit de réduire considérablement les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, par l’industrie pétrolière et gazière.
Biden, qui fait face à une campagne de réélection difficile, considère que tenir ses promesses sur l’action climatique est essentiel pour dynamiser les jeunes électeurs.
Les plans seraient soumis à une période de consultation publique et ne seraient probablement pas finalisés avant l’année prochaine.
© 2023 AFP