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Les analystes révisent à la baisse les attentes concernant l’économie pour le reste de 2023 alors que la production des usines continue de ralentir.
Les exportations de la Chine ont diminué plus rapidement que prévu en mai et ses importations ont chuté, bien qu’à un rythme plus lent, au milieu d’une lutte pour trouver une demande à l’étranger et d’une consommation intérieure atone.
Les exportations de la deuxième plus grande économie mondiale ont chuté de 7,5% en glissement annuel en mai, la plus forte baisse depuis janvier et passant d’une croissance de 8,5% en avril.
Les importations se sont contractées de 4,5%, un rythme de déclin plus lent que les 7,9% du mois précédent.
Baisse de la demande mondiale
La mauvaise performance des exportations reflète la faiblesse de la demande de produits chinois, tout comme la faible performance des importations puisque la Chine fait venir des pièces et des matériaux de l’étranger pour assembler des produits finis destinés à l’exportation.
Les actions asiatiques sont tombées dans le rouge après les données, tout comme le yuan et le dollar australien, une devise de base très sensible aux fluctuations de la demande chinoise.
Le boom boursier post-pandémique en Chine s’est estompé alors que les petits investisseurs deviennent baissiers sur les actions et, à la place, doublent sur des actifs plus sûrs dans un contexte de reprise économique bégayée.
L’économie a été touchée à la fois par la faiblesse de la demande intérieure et extérieure, avec des effets d’entraînement ressentis dans toute la région.
Les données sud-coréennes de la semaine dernière ont montré que les expéditions vers la Chine avaient chuté de 20,8% en mai, marquant une année complète de baisses mensuelles, les exportations coréennes de semi-conducteurs ayant chuté de 36,2%, suggérant une faible demande de composants pour la fabrication finale.
Les importations chinoises de semi-conducteurs ont chuté de 15,3 %.
La demande de matières premières s’est largement affaiblie, les importations de charbon ayant reculé par rapport au sommet atteint en 15 mois en mars, dans un contexte de faible appétit des secteurs de l’électricité et de l’acier. Les importations de cuivre ont chuté de 4,6% en mai par rapport à il y a un an.
La Chine abaisse ses attentes économiques
« La faiblesse des exportations confirme que la Chine doit s’appuyer sur la demande intérieure alors que l’économie mondiale ralentit », a déclaré Zhiwei Zhang, économiste en chef chez Pinpoint Asset Management.
« Il y a plus de pression pour que le gouvernement stimule la consommation intérieure pendant le reste de l’année, car la demande mondiale va probablement encore s’affaiblir au second semestre. »
Après avoir dépassé les attentes au premier trimestre, les analystes révisent désormais à la baisse leurs attentes concernant l’économie pour le reste de l’année, la production des usines continuant de ralentir dans un contexte de faiblesse persistante de la demande mondiale.
Le gouvernement a fixé un modeste objectif de croissance du PIB d’environ 5 % pour cette année après avoir été nettement en deçà de son objectif de 2022.