Customize this title in frenchLes femmes et la drogue – nécessité d’étendre les services sensibles au genre en Europe

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Les femmes représentent environ un quart de toutes les personnes ayant de graves problèmes de toxicomanie en Europe et environ un cinquième de toutes les personnes entrant en traitement pour toxicomanie. Pourtant, il reste encore beaucoup à faire pour proposer des interventions adaptées à leurs besoins, de nombreux services de toxicomanie restant orientés vers les hommes.

Ces questions sont explorées par le Agence européenne des médicaments (EMCDDA)sur Journée internationale de la femme (8 mars), dans un nouveau miniguide Femmes et drogues : réponses sanitaires et sociales. Le guide décrit les considérations clés pour planifier et fournir des réponses sanitaires et sociales pour ce groupe, examine la disponibilité et l’efficacité des services existants et explore les implications pour les politiques et la pratique.

Dans l’UE, on estime que plus de 30 millions de femmes (et 50 millions d’hommes) (15-64 ans) ont essayé une drogue illicite à un moment donné de leur vie. Les femmes et les hommes ayant des problèmes de drogue diffèrent dans leurs caractéristiques sociales, leurs conditions de vie et leurs habitudes de consommation de drogues, dans les conséquences de leur consommation de substances et dans la progression vers la dépendance.

Les femmes qui consomment de la drogue, par exemple, sont particulièrement susceptibles d’être stigmatisées et désavantagées sur le plan économique, de provenir de familles ayant des problèmes de toxicomanie, d’avoir des enfants à charge, d’être victimes d’abus pendant leur enfance ou de souffrir de troubles mentaux concomitants. Bien que les femmes présentent des préoccupations uniques liées au sexe et au genre, il existe un risque que les programmes destinés aux femmes soient dépriorisés lorsque des fonds limités sont disponibles.

« Les problèmes complexes et redondants auxquels sont confrontées de nombreuses femmes consommatrices de drogues nécessitent des services coordonnés et intégrés. Dans toute l’Europe, la consommation de drogue, les réseaux de santé mentale et les services sociaux sont souvent séparés », indique le guide. Il ajoute: « L’adoption d’une approche sensible au genre des problèmes de drogue profite aux personnes de diverses identités de genre, y compris les femmes, les hommes et les personnes transgenres et non binaires ».

Selon le guide, les besoins des femmes doivent être pris en compte et intégrés dans tous les aspects de la conception et de la prestation des services. Faire participer les femmes à la planification et à l’élaboration de politiques et de programmes pertinents peut également améliorer les services et accroître leur portée. Le guide appelle à : la formation du personnel des services sanitaires et sociaux pour fournir une assistance appropriée (sans jugement, empathique), la création d’environnements sûrs pour faciliter l’accès des femmes aux soins, et des services sensibles au genre et tenant compte des traumatismes.

Il y a un besoin pressant de recherche qui aborde les questions de genre et considère le genre dans tous les aspects de la conception des services. D’autres recherches sur l’évaluation efficace des approches qui répondent aux besoins des femmes qui consomment des drogues sont également d’une importance capitale. L’inclusion de ventilations par sexe dans la collecte de données statistiques de routine peut améliorer la compréhension des tendances de la consommation de drogues, des facteurs sociodémographiques et des problèmes rencontrés par les femmes dans une région donnée. Il s’agit d’une étape cruciale dans l’élaboration de réponses appropriées.

En résumé, la seule manière adéquate de répondre aux besoins divers et complexes des femmes qui consomment des drogues est d’adopter une approche sensible au genre basée sur des services intégrés.

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