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Jérusalem (AFP) – Les forces israéliennes ont tué lundi trois combattants palestiniens lors d’un raid sur un camp de réfugiés en Cisjordanie occupée dans ce que l’armée a décrit comme une opération visant des suspects « terroristes ».
Dans un communiqué, le ministère palestinien de la Santé a identifié les trois hommes tués dans le camp de Balata à Naplouse comme étant Muhammad Abu Zaytoun, 32 ans, Fathi Abu Rizk, 30 ans, et Abdullah Abu Hamdan, 24 ans.
Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah du président palestinien Mahmud Abbas, ont déclaré dans un communiqué que les trois hommes faisaient partie des « combattants » du groupe.
L’emblème du groupe était enroulé autour du front des hommes dans une morgue, et leurs corps enveloppés du drapeau palestinien.
L’armée israélienne a déclaré avoir abattu plusieurs combattants lorsqu’une fusillade a éclaté lors d’une opération de « contre-terrorisme ».
Au cours de l’opération, « des suspects armés ont tiré sur les soldats, qui ont riposté par des tirs réels. Des coups ont été identifiés », a-t-il ajouté.
L’armée a ajouté dans un communiqué qu’elle « avait appréhendé trois individus recherchés soupçonnés d’être impliqués dans des activités terroristes », et que des armes et des munitions avaient été saisies.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a décrit les meurtres comme un « véritable massacre » et a accusé les raids israéliens répétés et les attaques des colons de constituer un « crime de guerre majeur et une punition collective ».
Il a déclaré que le « silence » des États-Unis avait encouragé les Israéliens à intensifier les attaques, appelant Washington à « intervenir immédiatement pour arrêter la folie israélienne qui entraînera la région vers l’explosion ».
Israël occupe la Cisjordanie depuis la guerre des Six jours de 1967 et ses forces lancent régulièrement des incursions dans les villes palestiniennes, qui sont théoriquement sous le contrôle de l’Autorité palestinienne d’Abbas.
Des opérations militaires meurtrières se sont multipliées ces derniers mois à travers le territoire palestinien.
Escalade de la violence
Muhammad Zuhd, un militant du camp, a déclaré que « de violents affrontements ont eu lieu entre les combattants de la résistance et l’armée israélienne » après l’entrée de centaines de soldats à Balata.
Des personnes en deuil, certaines armées, se sont rassemblées dans les rues alors que les corps des hommes étaient transportés lors d’un cortège funèbre.
Samer Thouqan, du Fatah, a déclaré que les habitants « ont été surpris par une attaque extrême et barbare ».
« Ils (les troupes israéliennes) ont commencé à tirer de tous les côtés et ont détruit de nombreuses maisons dans ce camp », a-t-il dit.
Après le raid, les Palestiniens ont inspecté les décombres d’un bâtiment endommagé et des biens récupérés.
L’armée israélienne, quant à elle, a déclaré avoir « localisé dans l’une des résidences un site de fabrication d’explosifs » et l’avoir fait exploser.
Le groupe militant du Hamas, qui dirige la bande de Gaza bloquée, a décrit les personnes tuées comme des « combattants de la liberté ».
« Le Hamas réitère que résister à l’occupation (israélienne) est un droit légitime du peuple palestinien dans sa quête de liberté », a déclaré le groupe dans un communiqué.
Balata, densément peuplé, abrite quelque 27 000 personnes, ce qui en fait le plus grand camp de Cisjordanie, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA.
L’armée israélienne a également signalé des affrontements lors d’une opération à Jénine, au nord de Naplouse, où des suspects ont lancé des engins explosifs et tiré sur les soldats.
Les forces israéliennes ont arrêté trois suspects à Jénine et sept autres dans d’autres parties de la Cisjordanie, a-t-il ajouté.
Les derniers raids surviennent un peu plus d’une semaine après un fragile cessez-le-feu à Gaza après un conflit transfrontalier de cinq jours entre Israël et le groupe militant du Jihad islamique.
Depuis le début de l’année, au moins 153 Palestiniens, 20 Israéliens, un Ukrainien et un Italien ont été tués dans des violences liées au conflit israélo-palestinien, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles des deux camps.
Ils comprennent, du côté palestinien, des combattants et des civils, et du côté israélien principalement des civils et trois membres de la minorité arabe.
© 2023 AFP