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Les garde-côtes tunisiens ont indiqué jeudi avoir récupéré les corps de 13 migrants après un naufrage au large de Sfax, le port où de violents affrontements ont éclaté la semaine dernière entre migrants et habitants.
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« La nuit dernière, des unités affiliées à la région maritime de Sfax ont déjoué une tentative de traversée illégale et secouru 25 migrants subsahariens, mais 13 corps ont également été retrouvés », selon le communiqué des garde-côtes.
Sfax est la deuxième plus grande ville du pays d’Afrique du Nord et un point de départ pour les migrants cherchant à atteindre les côtes européennes à travers la Méditerranée.
Beaucoup tentent le périlleux voyage dans des bateaux de fortune, et l’Organisation internationale pour les migrations affirme que près de 2 500 personnes sont mortes ou ont disparu en Méditerranée cette année seulement.
L’île italienne de Lampedusa est à environ 130 kilomètres (80 miles) de la côte tunisienne et une destination cible pour de nombreuses tentatives.
La semaine dernière, Sfax a été le théâtre de violents affrontements après qu’un résident tunisien de la ville a été poignardé à mort lors d’un affrontement avec des migrants le 3 juillet.
Des centaines de migrants d’Afrique subsaharienne ont fui ou ont été expulsés de force de la ville. Des groupes de défense des droits affirment que les autorités les ont emmenés dans des zones désertiques éloignées près des frontières avec la Libye et l’Algérie et les y ont laissés.
Entre 100 et 150 migrants étaient toujours bloqués à la frontière avec la Libye près de la zone militarisée de Ras Jedir jeudi soir, selon Human Rights Watch.
Ils n’avaient pas accès à l’eau, à un abri ou à de la nourriture, a déclaré l’organisme de surveillance basé à New York, bien qu’il ait précédemment indiqué que les migrants avaient été déplacés.
Mercredi, des migrants bloqués avaient lancé un appel de détresse dans une vidéo transmise à l’AFP, disant avoir parmi eux des enfants et des femmes enceintes.
Le Croissant-Rouge tunisien a déclaré plus tôt avoir hébergé environ 630 migrants bloqués à la frontière avec la Libye entre dimanche et lundi.
HRW a déclaré qu’un autre groupe d’environ 200 migrants avait été laissé à lui-même à la frontière militarisée de la Tunisie avec l’Algérie, avec des équipes de secours en route pour les aider.
Des témoins ont déclaré à l’AFP que des convois avaient déposé des dizaines de migrants dans diverses zones le long de la frontière tunisienne de 1 000 kilomètres (600 milles) avec l’Algérie.
La Tunisie a connu une augmentation des attaques à caractère raciste après que le président Kais Saied a accusé en février des « hordes » de migrants sans papiers d’apporter la violence et allégué un « complot criminel » pour changer la composition démographique du pays.
(AFP)