Make this article seo compatible, Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Certains géants de Wall Street, dont beaucoup se sont engagés ces dernières années à lutter contre le changement climatique en faisant preuve de responsabilité d’entreprise, abandonnent désormais certaines de leurs initiatives environnementales.
De grandes institutions financières, dont la banque d’investissement JPMorgan, le gestionnaire d’actifs State Street et la société de gestion d’investissement Pimco, se sont retirées ces derniers jours du Climate Action 100+, un groupe de centaines d’investisseurs institutionnels qui poussent collectivement les grandes entreprises à s’attaquer aux problèmes climatiques.
Ces départs constituent un changement radical pour les sociétés financières qui ont passé des années à travailler à améliorer leur image publique en défendant haut et fort la lutte contre la crise climatique, a rapporté le New York Times.
En effet, les grandes banques et les gestionnaires d’actifs ont auparavant constitué des équipes en pariant que l’investissement environnemental, social et de gouvernance (ESG) était un bon pari, tant sur le plan moral qu’économique.
Ces derniers mois, cependant, de nombreuses intuitions financières ont été de plus en plus critiquées par les Républicains critiquant leur travail sur le climat, le qualifiant, ainsi que d’autres initiatives ESG, de « capitalisme éveillé », a rapporté Politico. Entre-temps, les régulateurs ont commencé à examiner de plus près les entreprises proposant des produits ESG.
D’autres inquiétudes concernaient le fait que les clients pourraient désapprouver le travail et intenter des poursuites, ou que tant de grandes entreprises travaillant ensemble pour faire pression sur le changement dans d’autres entreprises pourraient aller à l’encontre des réglementations antitrust, a déclaré le New York Times.
Fondée en 2017, Climate Action 100+ a initialement été lancée sous la forme d’une initiative quinquennale qui a été prolongée en 2022 jusqu’en 2030. La coalition rassemble plus de 700 membres avec plus de 68 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion pour persuader les entreprises publiques d’augmenter la valeur actionnariale en améliorer la gouvernance de la crise climatique, réduire les émissions et renforcer la divulgation financière liée au climat, selon son site Internet.
Dans sa nouvelle phase lancée en 2022, Climate Action 100+ n’a plus pour objectif d’inciter les entreprises à améliorer leurs informations financières, mais plutôt d’inciter les entreprises à introduire des opérations commerciales plus respectueuses du climat et à réduire leurs émissions nettes de carbone.
Après les départs de JPMorgan, State Street et Pimco, les investisseurs financiers dont Neuberger Berman, William Blair Investment Management et Wellington Management restent membres de Climate Action 100+, dont les entreprises ciblées incluent American Airlines, Chevron et Procter & Gamble.
D’autres géants de la finance ont également reculé par rapport à leurs précédentes initiatives respectueuses de l’environnement, a rapporté le New York Times. Il s’agit notamment de BlackRock, qui a réduit sa participation au Climate Action 100+ ces dernières semaines, ainsi que de Bank of America, qui est revenue sur son engagement de cesser de financer le charbon.