Make this article seo compatible, Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
© Reuter. Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Park Jin, à droite, serre la main de son homologue chinois Wang Yi avant une réunion à Busan, en Corée du Sud, le dimanche 26 novembre 2023. Ahn Young-joon/Pool via REUTERS
2/3
Par Hyonhee Shin
SÉOUL (Reuters) – Les ministres des Affaires étrangères de la Corée du Sud, de la Chine et du Japon se réunissent dimanche en Corée du Sud pour tenter de relancer la coopération entre voisins asiatiques et d’ouvrir la voie à un sommet trilatéral.
Alors que la Chine et les États-Unis tentent de rétablir des relations tendues, notamment lors d’un sommet ce mois-ci entre les présidents Xi Jinping et Joe Biden, Pékin s’inquiète du fait que Washington et ses principaux alliés régionaux renforcent leur partenariat à trois.
Pékin, Tokyo et Séoul étaient convenus d’organiser des sommets chaque année à partir de 2008 pour renforcer les échanges diplomatiques et économiques, mais ce projet a été bloqué par des différends bilatéraux et par la pandémie de COVID-19. Leur dernière réunion trilatérale de dirigeants remonte à 2019.
Les trois hauts diplomates se réunissent dans la ville portuaire de Busan, également la première réunion de ce type depuis 2019. En septembre, de hauts responsables des trois pays ont convenu d’organiser un sommet trilatéral « au moment le plus opportun ».
Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Park Jin a rencontré séparément dimanche matin ses homologues japonais Yoko Kamikawa et chinois Wang Yi.
Park et Kamikawa ont condamné le lancement la semaine dernière par la Corée du Nord de son premier satellite espion et sont convenus de renforcer les réponses aux transactions d’armes entre Pyongyang et Moscou, a déclaré le ministère des Affaires étrangères de Séoul dans un communiqué.
Entachant le ton coopératif, Kamikawa a qualifié d' »extrêmement regrettable » une ordonnance d’un tribunal sud-coréen à l’encontre du Japon visant à indemniser un groupe de femmes forcées de travailler dans des bordels japonais en temps de guerre et a demandé au gouvernement sud-coréen de prendre les mesures appropriées, a rapporté l’agence de presse japonaise Kyodo.
Samedi, Kamikawa a rencontré Wang et a exprimé son espoir d’un dialogue sur la sécurité entre Tokyo et Pékin « dans un avenir proche ». Wang a souligné la nécessité pour les deux parties de veiller à « ne pas constituer une menace l’une pour l’autre » et de respecter « les préoccupations légitimes de chacun », selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida ont pris des mesures pour rétablir les liens détériorés par l’histoire et les querelles commerciales, et ont tenu un sommet trilatéral historique en août avec Biden.
Wang a averti en juillet que les efforts américains visant à renforcer les relations avec Séoul et Tokyo pourraient accroître les tensions et la confrontation dans la région.