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Sulaimaniyah (Irak) (AFP) – Plusieurs centaines de Kurdes irakiens ont manifesté dimanche contre les bombardements militaires turcs à répétition de leur région, deux jours après une attaque près de l’aéroport de Sulaimaniyah.
Le bombardement de vendredi a provoqué une explosion près du mur de l’aéroport alors que le commandant des Forces démocratiques syriennes (SDF) dirigées par les Kurdes et alliées aux États-Unis était présent. Des troupes américaines se trouvaient également dans la zone mais il n’y a pas eu de victimes, a indiqué le Pentagone.
Environ 400 manifestants, dont beaucoup d’âge moyen, ont marché dans le centre de Sulaimaniyah, la deuxième ville de la région autonome du Kurdistan irakien.
Ils ont agité le drapeau du Kurdistan irakien et brandi une banderole dénonçant le bombardement de l’aéroport comme un « acte terroriste ».
Organisés par des militants et anciens parlementaires, les manifestants ont aussi crié contre le « dictateur » président turc Recep Tayyip Erdogan, selon un correspondant de l’AFP.
« Ce n’est pas la première agression turque contre des cibles civiles dans la région », a déclaré Ali Amine, 66 ans, un fonctionnaire à la retraite.
« C’est devenu une attaque permanente. Parfois ce sont des villages, parfois des cibles civiles — des terres agricoles, des installations d’eau ou d’électricité. »
Une autre manifestante, Fatma Hamid, 55 ans, a dénoncé « les positions laxistes » des autorités dans la région autonome depuis trois décennies.
La Turquie a longtemps maintenu des positions militaires dans le nord de l’Irak, où elle lance régulièrement des opérations contre les combattants kurdes turcs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le PKK, qu’Ankara et ses alliés occidentaux qualifient d’organisation « terroriste », exploite des bases arrières dans le nord de l’Irak.
Depuis 1984, le PKK a mené une insurrection en Turquie qui a fait des dizaines de milliers de morts.
La Turquie considère la principale composante des FDS, les Unités de protection du peuple (YPG), comme une émanation du PKK.
Le 3 avril, Ankara a interrompu les vols à destination et en provenance de Sulaimaniyah jusqu’au 3 juillet au moins, accusant l’activité accrue du PKK dans et autour de l’aéroport.
Une source au ministère turc de la Défense a nié toute implication de l’armée du pays dans le bombardement de l’aéroport de Sulaimaniyah.
Le président irakien Abdel Latif Rashid a condamné samedi « les opérations militaires de la Turquie contre la région du Kurdistan, la dernière étant le bombardement de l’aéroport civil de Sulaimaniyah ».
© 2023 AFP