Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Le Parlement européen a adopté, mardi 9 mai, un rapport sur la mise en œuvre de la directive sur les services de médias audiovisuels (SMASD), comprenant des critiques sur la transposition tardive de certains pays de l’UE.
Le rapport, préparé par la députée européenne Petra Kammerevert, a été approuvé par la commission de la culture et de l’éducation (CULT) du Parlement européen le mois dernier et a reçu le feu vert de 543 législateurs lors de la session plénière de la législature à Strasbourg cette semaine.
En 2018, les législateurs ont révisé la Directive SMAV, initialement publiée en 2010, pour refléter l’évolution du paysage médiatique avec l’essor des plateformes en ligne. La date limite pour la transposition de la directive était en septembre 2020, même si les progrès sont à la traîne dans certains pays.
En mai 2022, la Commission a renvoyé cinq États membres – la Tchéquie, l’Irlande, la Roumanie, la Slovaquie et l’Espagne – devant la Cour de justice de l’UE pour ne pas l’avoir intégré dans le droit national. Le rapport approuvé cette semaine, qui examine la mise en œuvre de la directive jusqu’à présent, met en lumière cet échec et critique la Commission pour ne pas avoir réussi à faire appliquer la directive.
Le rapport examine également la définition des œuvres audiovisuelles européennes, les obligations sur les plateformes en ligne, la protection des mineurs et l’impact de l’intelligence artificielle, entre autres sujets.
Transposition
Le rapport critique à la fois la « volonté insuffisante » de certains États membres de transposer la directive dans les délais et la « réticence générale » de la Commission à engager des procédures d’infraction et appelle les gouvernements nationaux à mettre en œuvre la directive sans délai.
Le manque de transposition par certains États, indique le rapport, a eu un impact sur la capacité des législateurs à mener une évaluation complète de la mise en œuvre de la directive.
Contenu européen
Le rapport indique qu’il reconnaît la définition des « œuvres européennes » déployée dans la directive comme étant conforme à « une compréhension ouverte et large du concept d' »œuvres audiovisuelles européennes » » tel qu’énoncé par la Convention du Conseil de l’Europe de 1989 sur la télévision transfrontière .
Cette définition, note-t-il, devrait promouvoir les œuvres produites dans l’UE au profit de l’écosystème créatif européen. Le rapport appelle également à redoubler d’efforts pour diffuser des contenus représentatifs de la diversité linguistique de l’Europe, en tenant compte des langues officielles, régionales et minoritaires.
Le rapport souligne également plusieurs aspects liés à l’accessibilité, tels que la fourniture de fonctionnalités telles que les sous-titres et les descriptions audio et la garantie que celles-ci sont disponibles dans toutes les langues du territoire sur lequel le contenu est proposé.
Plateformes en ligne et protection des mineurs
Le rapport examine également les aspects de la directive mise à jour qui couvrent la protection des mineurs. Dans le cadre de la révision, certaines obligations ont été imposées aux plateformes de partage de vidéos pour protéger les mineurs des contenus préjudiciables et tous les utilisateurs des contenus incitant à la violence ou à la haine.
L’AVMSD interdit également le traitement des données des mineurs à des fins de communication commerciale. Le rapport appelle au renforcement de la coopération transfrontalière en renforçant les autorités nationales compétentes pour faire face aux violations et en renforçant les partenariats public-privé sur les mesures préventives.
La révision de la directive a également permis d’accorder une plus grande attention à l’impact des plateformes en ligne. Le rapport note que différents niveaux de réglementation et de protection des consommateurs ont entraîné l’absence de conditions de concurrence équitables entre les services de médias audiovisuels et les plateformes de partage de vidéos.
La prédominance des plateformes en ligne, note-t-on également, crée souvent des défis pour « le droit de recevoir et de diffuser des informations et la capacité d’accéder à des services de médias gratuits et pluralistes ».
Le rapport appelle à examiner si des redevances pourraient être imposées à ces acteurs, dont les fonds pourraient être utilisés pour mettre en place des initiatives d’éducation aux médias.
Le rapport salue également les mesures de la loi sur les marchés numériques qui interdiraient aux plateformes de contrôle d’accès de donner la priorité à leur propre contenu. Toutefois, il s’inquiète de ce que celles-ci pourraient être insuffisantes et demande donc à la Commission d’évaluer si des mesures supplémentaires seraient nécessaires pour prévenir les déséquilibres du marché préjudiciables aux fournisseurs de services de médias audiovisuels.
« Il y a en effet un besoin évident d’un rééquilibrage des régimes réglementaires AVMS et VSP, motivé par un nivellement des obligations VSP et un programme de libéralisation qui élimine progressivement les interdictions et limitations obsolètes sur les communications commerciales pour les médias réglementés », a déclaré Grégoire Polad, directeur général de l’Association de la télévision commerciale, a déclaré à EURACTIV.
Points supplémentaires
Le rapport appelle également à évaluer toute dérogation fondée sur le pays d’origine en termes de proportionnalité et de non-discrimination et à la Commission d’examiner si les sections pertinentes de la directive peuvent être appliquées plus rapidement et plus efficacement.
Elle maintient également les quotas européens existants pour les services de médias audiovisuels à la demande en tant qu’objectifs minimaux, mais demande un suivi régulier de leur mise en œuvre.
Le rapport note le potentiel de l’IA pour accroître l’accessibilité des services audiovisuels, mais en même temps, demande que son utilisation soit abordée pour sauvegarder et faire progresser la liberté d’expression.
[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]