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Les entreprises faisant des allégations telles que « éco » et « vert » devront les envoyer pour vérification préalable avant de les utiliser, sous peine d’amendes « d’au moins 4 % de leur chiffre d’affaires annuel », selon un projet de loi de l’UE voté au Parlement européen. le mercredi (14 février).
La directive sur les allégations vertes, présentée par la Commission européenne en mars de l’année dernière, vise à mettre fin au greenwashing en obligeant les entreprises à s’assurer que les allégations environnementales sont vérifiées et étayées par des preuves scientifiques.
La loi a franchi un obstacle majeur hier lorsqu’elle a été votée lors d’une session conjointe des commissions de l’environnement et du marché intérieur du Parlement européen, avec 85 voix pour, 2 contre et 14 abstentions.
Au total, il existe 230 labels de durabilité et 100 labels d’énergie verte dans l’UE, avec des niveaux de transparence très différents, selon la Commission. Une étude de l’UE a révélé que 40 % des allégations écologiques formulées par les entreprises étaient « totalement infondées », tandis que 53 % étaient « vagues, trompeuses ou infondées ».
« Les consommateurs et les entrepreneurs méritent de la transparence, de la clarté juridique et des conditions de concurrence égales », a déclaré Andrus Ansip, un législateur estonien qui est le porte-parole du Parlement sur la proposition de commission du marché intérieur.
Selon le texte adopté par les deux commissions du Parlement, les réclamations devront être évaluées par des vérificateurs accrédités dans un délai de 30 jours. Afin d’accélérer les procédures, les députés ont chargé la Commission d’établir une liste de demandes moins complexes qui pourraient bénéficier d’une vérification plus rapide.
« Les commerçants sont prêts à payer pour cela, mais pas plus que ce qu’ils en retirent », a expliqué Ansip, affirmant que cela rendrait la directive moins lourde pour les entreprises.
Les micro-entreprises seront exclues des règles, tandis que les petites entreprises bénéficieront d’un délai d’un an.
En cas d’infraction, les entreprises s’exposeront à des sanctions, notamment la confiscation de leurs revenus et « une amende d’au moins 4 % de leur chiffre d’affaires annuel », a indiqué le Parlement dans un communiqué.
Des sanctions seront appliquées par les autorités nationales, qui devront régulièrement contrôler les allégations écologiques, divulguer publiquement leurs conclusions et infliger des amendes aux entreprises qui induisent les consommateurs en erreur.
Des règles plus strictes pour les compensations carbone
Dans un aspect clé du texte, les députés ont également approuvé des règles permettant aux entreprises de faire des réclamations basées sur des compensations carbone, grâce auxquelles les entreprises compensent leurs émissions par des mesures telles que la plantation d’arbres, qui absorbent le CO2.
Selon le texte voté mercredi, les entreprises ne peuvent mentionner des systèmes de compensation que si elles ont déjà réduit substantiellement leurs émissions et n’utiliser ces systèmes que pour leurs émissions résiduelles.
Les compensations carbone sont populaires parmi les compagnies aériennes, qui les vendent aux consommateurs comme moyen de compenser les émissions générées par la combustion du carburéacteur.
Ces crédits CO2 peuvent être échangés sur le marché volontaire du carbone, mais ils sont controversés car nombre d’entre eux reposent sur des méthodologies de comptabilisation du carbone qui ne sont pas standardisées et impossibles à vérifier.
La permanence des absorptions de carbone est également un sujet de préoccupation, car les arbres plantés dans le cadre de ces programmes peuvent mourir à cause des ravageurs ou des incendies de forêt.
Selon l’accord voté hier au Parlement, tous les crédits carbone générés par les systèmes de compensation devront être certifiés dans le cadre du cadre de certification des suppressions de carbone de l’UE, qui est actuellement en cours de négociation par les législateurs européens.
Fondamentalement, le texte du Parlement stipule que les entreprises privées ne peuvent équilibrer leurs émissions de combustibles fossiles qu’avec des crédits d’élimination permanents tels que définis par le CRCF.
L’élimination permanente du carbone est générée par des technologies industrielles telles que la bioénergie avec captage et stockage du carbone (BioCCS) et le captage direct de l’air (DAC), qui implique des ventilateurs géants aspirant le CO2 directement de l’atmosphère.
Carbon gap, une ONG environnementale, a salué les règles plus strictes votées par le Parlement, affirmant qu’elles empêchent les entreprises d’utiliser les compensations comme outil pour poursuivre leurs activités comme d’habitude.
« Les allégations peuvent soutenir l’action climatique et la transition vers un marché volontaire du carbone plus intègre, à condition qu’elles n’entravent pas les efforts de réduction des émissions et qu’elles soient basées sur des crédits carbone de haute qualité », a déclaré Matteo Guidi, responsable politique associé chez Carbon Gap.
Rodica Avornic, directrice adjointe des politiques chez Carbon Gap, a ajouté que « les entreprises ne seront pas en mesure de continuer à compenser leurs émissions de combustibles fossiles avec des crédits bon marché et de faible durabilité, et devront donc les réduire et compenser la partie résiduelle par des suppressions permanentes ».
Prochaines étapes
La prochaine étape est un vote en plénière du Parlement, qui pourrait avoir lieu en mars.
Avant de devenir loi, le texte doit également être approuvé par le Conseil des États membres de l’UE, qui n’a pas encore adopté sa position. Un accord final sur la directive devrait être trouvé après les élections du Parlement européen en juin.
La directive sur les allégations vertes complète un autre texte, sur l’autonomisation des consommateurs dans la transition verte, qui a été récemment adopté par le Parlement européen après qu’un accord ait été conclu avec le Conseil plus tôt en septembre.
Cette directive interdit les allégations comme « neutre pour le climat » ou « positif pour le climat », qui reposent sur des compensations carbone, à compter de 2026.
Dans le même temps, le Parlement et le Conseil devraient finaliser les négociations sur le cadre européen de certification des absorptions de carbone lors des discussions en trilogue du 19 février.
[Edited by Zoran Radosavljevic]