Customize this title in frenchLes législateurs européens soutiennent la reconnaissance des droits parentaux dans toute l’UE

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Les membres du Parlement européen ont adopté mardi (7 novembre) leur position sur une proposition de règlement européen visant à garantir que les droits parentaux soient reconnus dans toute l’Union, indépendamment de la manière dont un enfant est né.

La loi était proposé par la Commission européenne en décembre dernier pour garantir que les liens parentaux établis dans un État membre soient reconnus dans les autres pays de l’UE et introduire un certificat européen de parentalité.

Le règlement garantirait à toutes les familles, y compris les « familles arc-en-ciel » dont les relations parents-enfants ne sont pas actuellement reconnues dans tous les États membres, de conserver leurs droits parentaux lorsqu’elles se déplacent à travers l’Union.

Le projet de loi a été soutenu mardi par la majorité des députés de la commission des affaires juridiques, ouvrant la voie à un vote en plénière sur le dossier.

Protéger les droits des enfants

« Avec ce vote, le Parlement soutient la Commission dans son objectif de garantir que si vous êtes parent dans un État membre, vous êtes parent dans tous les États membres », a déclaré la rapporteure Maria-Manuel Leitão-Marques.

Le droit de la famille relevant des compétences des États membres, les droits parentaux diffèrent à travers l’Union et peuvent actuellement être limités, notamment en ce qui concerne l’accès des enfants aux droits de succession, d’entretien et d’éducation.

« Un enfant peut perdre ses parents, légalement parlant, lorsqu’il entre dans un autre État membre », a déclaré le rapporteur, ajoutant qu’« il s’agit d’un statu quo inacceptable ».

Limiter la clause « d’ordre public »

Le Parlement fait pression pour limiter une clause incluse dans la proposition initiale, qui pourrait permettre aux pays de l’UE de refuser de reconnaître la parentalité établie dans un autre État membre sur la base de préoccupations de politique publique. Selon les députés, cette clause ne devrait être utilisée qu’exceptionnellement et chaque cas devrait être examiné individuellement.

Les députés craignent que cette clause puisse être utilisée par certains États membres pour ne pas appliquer les règles proposées, limitant notamment les droits des familles homosexuelles.

L’opposition des pays à la loi

Plusieurs pays de l’UE, dont la Hongrie et l’Italie, s’opposent à cette loi. Bien que le règlement précise que la parentalité continuerait à être établie au niveau national, ces pays y voient un moyen d’imposer la reconnaissance des familles de même sexe ou la maternité de substitution au niveau national.

En mars dernier, le gouvernement italien d’extrême droite a demandé à la mairie de Milan de suspendre l’enregistrement des actes de naissance des enfants de familles de même sexe, une décision qui a alors été critiqué par la majorité du Parlement européen plus tard dans le mois.

Compte tenu de l’opposition de certains États membres à ce dossier, il n’est pas encore clair quand les pays de l’UE au Conseil parviendront à une position commune.

[Edited by János Allenbach-Ammann/Nathalie Weatherald]

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