Customize this title in frenchLes manifestants tunisiens demandent la libération des « prisonniers politiques »

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Quelque 300 manifestants se sont rassemblés à Tunis pour exiger la libération des anciens ministres, hommes d’affaires et autres membres de l’opposition en détention.

Des centaines de partisans de la principale coalition d’opposition tunisienne se sont rassemblés pour exiger la libération d’environ 20 opposants emprisonnés au président Kais Saied.

Au milieu d’un lourd déploiement sécuritaire, la coalition d’opposition sous le nom de Front de salut national a organisé dimanche une veillée devant le théâtre municipal au centre de la capitale, Tunis.

Jusqu’à 300 manifestants, dont beaucoup portaient des photographies de personnes qu’ils appelaient des « prisonniers politiques », se sont rassemblés pour défendre les anciens ministres, hommes d’affaires et autres détenus depuis février.

Ils ont également lancé des slogans accusant Saied de tyrannie et de sabotage du pays et de l’économie, et ont contesté la campagne d’arrestations et de procès au sein de l’opposition.

« Liberté! Liberté! » ont-ils scandé en réclamant des élections avant la date prévue d’octobre 2024.

En mars, le Parlement européen, dans une résolution non contraignante, a dénoncé la « dérive autoritaire » de Saied, qui qualifie les personnes arrêtées de « terroristes » impliqués dans un « complot contre la sécurité de l’Etat ».

« Rejeter la tyrannie »

La Tunisie était la seule démocratie à émerger des soulèvements du printemps arabe dans la région il y a plus de dix ans, mais Saied en juillet 2021 a suspendu, puis dissous plus tard, le parlement dans le cadre d’une prise de pouvoir lui permettant de gouverner par décret.

Parmi les personnes détenues se trouve Rached Ghannouchi, chef du parti d’inspiration islamiste Ennahdha, qui était le plus important au parlement avant que Saied ne prenne le contrôle.

« Ils sont emprisonnés parce qu’ils ont exercé leur droit légitime à la dissidence », a déclaré aux manifestants Ahmed Nejib Chebbi, qui dirige le Front de salut national.

Vendredi, des officiers antiterroristes ont interrogé Ghannouchi pendant trois heures dans le cadre d’une enquête sur des allégations de « complot contre la sécurité de l’État ».

Abdul Latif al-Makki, ancien ministre de la Santé, a déclaré à Al Jazeera que les autorités ont arrêté des figures de proue de l’opposition dans le but de « les jeter en prison et de faire taire leurs voix qui rejettent la tyrannie ».

« Le Front du salut poursuivra ses efforts pour résister à l’autorité du coup d’État et fera pression pour qu’il libère les prisonniers », a déclaré al-Makki.

Al-Makki a exprimé son rejet du « ciblage systématique des opposants par le biais de procès politiques qui ne sont fondés sur aucune preuve de culpabilité ».

Il a également déclaré que Saied n’avait réussi depuis les mesures d’urgence imposées il y a environ deux ans qu’à réprimer l’opposition, à frapper l’indépendance du pouvoir judiciaire, à saboter la démocratie et à établir la tyrannie et l’injustice.

(Al Jazeera)

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