Customize this title in frenchLes manifestations de masse israéliennes contre la réforme judiciaire se poursuivent avant le vote final la semaine prochaine

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Des dizaines de milliers de manifestants israéliens se sont rassemblés samedi à Tel-Aviv et près du parlement de Jérusalem, intensifiant l’action contre un projet de loi controversé sur la réforme judiciaire qui doit faire l’objet d’un vote final au début de la semaine prochaine.

La refonte judiciaire, proposée par le gouvernement d’extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a divisé la nation et déclenché l’un des plus grands mouvements de protestation de l’histoire d’Israël.

En janvier, le gouvernement a dévoilé les plans visant à limiter les pouvoirs de la Cour suprême dans le cadre du train de réformes, que les opposants considèrent comme une menace pour la démocratie.

Lundi, les législateurs doivent tenir un vote final sur la clause clé de « raisonnabilité » par laquelle les juges peuvent annuler les décisions du gouvernement.

D’autres réformes proposées consistent à donner au gouvernement une plus grande voix au chapitre dans la nomination des juges.

Les protestations ont attiré le soutien de toutes les couches politiques et sociales, y compris la gauche et la droite, les groupes laïcs et religieux, les militants pour la paix et les réservistes militaires, ainsi que les cols bleus et les travailleurs de la technologie.

Samedi, des manifestations ont également eu lieu à Beersheva, Herzliya et Kfar Saba, selon des images diffusées par les organisateurs.

À Tel-Aviv, le centre commercial du pays, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en scandant des slogans pro-démocratie et en battant des tambours pour leur 29e rassemblement hebdomadaire consécutif.

« Démocratie ou révolution ! Respectez l’existence ou attendez-vous à de la résistance ! » ont scandé des manifestants, dont beaucoup portaient des chemises avec l’inscription « Démocratie » imprimée dessus, a rapporté un correspondant de l’AFP.

« Le gouvernement ne nous écoute pas, ça veut dire que c’est le début d’une nouvelle ère, une mauvaise ère », a déclaré à l’AFP Idit Dekel, 55 ans.

« Pour moi, c’est catastrophique. C’est le début de quelque chose que nous n’avons jamais vécu auparavant », a ajouté Dekel, un employé de la technologie.

« Gouvernement extrême »

Samedi soir, des milliers de manifestants sont également entrés à Jérusalem et ont commencé à se rassembler près du parlement et de la Cour suprême.

Ils étaient arrivés à Jérusalem après une marche de plusieurs jours qui a commencé à Tel-Aviv plus tôt cette semaine.

« Ce gouvernement est un gouvernement extrême et religieux, et j’espère que nous le renverserons le plus rapidement possible », a déclaré Guy Maidan, qui avait participé à la marche avec sa famille.

« Beaucoup d’entre nous camperont ici jusqu’à ce que ce vote soit annulé. »

Portant des drapeaux israéliens, des bouteilles d’eau et des parapluies contre le soleil brûlant, les manifestants avaient marché plus tôt cette semaine, prenant des pauses de midi et de nuit sur leur chemin vers Jérusalem.

Dans la soirée, ils prévoient de camper près de la Knesset alors que les législateurs entament un débat sur la soi-disant « clause de raisonnabilité » des réformes dimanche.

S’il est approuvé lors du vote final lundi, ce serait le premier élément majeur de la refonte juridique proposée à devenir loi.

Le gouvernement de Netanyahu, qui comprend des alliés juifs d’extrême droite et ultra-orthodoxes, prévoit de restreindre les pouvoirs du tribunal accordés en vertu de cette clause, arguant que les changements sont nécessaires pour assurer un meilleur équilibre des pouvoirs.

Les critiques accusent Netanyahu, qui est jugé pour des accusations de corruption qu’il nie, d’essayer d’utiliser les réformes pour annuler d’éventuels jugements contre lui.

Il rejette l’accusation.

Avertissement des réservistes

La clause de « raisonnabilité » a été récemment citée par le plus haut tribunal israélien pour forcer Netanyahu à destituer un membre du cabinet suite à une précédente condamnation pour évasion fiscale.

Tard vendredi, au moins 1 142 réservistes de l’armée de l’air, dont des pilotes de chasse, ont menacé de suspendre le service volontaire si le Parlement adoptait le projet de loi.

« Nous partageons tous la responsabilité de mettre fin à la profonde division, à la polarisation et à la division au sein du peuple », ont déclaré les réservistes dans une déclaration dont les signataires comprenaient 235 pilotes de chasse, 173 opérateurs de drones et 85 soldats commandos.

Ils ont appelé le gouvernement à « parvenir à un large consensus, à renforcer la confiance du… peuple dans le système judiciaire et à maintenir son indépendance ».

Toute législation menée de manière « déraisonnable éroderait mon accord de continuer à risquer ma vie et m’obligerait, avec une grande tristesse, à suspendre mon service de réserve volontaire », ont déclaré les signataires.

Les réformes ont également suscité des critiques internationales, notamment de la part du président américain Joe Biden.

« Ma recommandation aux dirigeants israéliens est de ne pas se précipiter », a déclaré Biden, cité par le chroniqueur Thomas Friedman dans le New York Times plus tôt cette semaine.

« Je pense que le meilleur résultat est de continuer à rechercher le consensus le plus large possible ici. »

Tard jeudi, Netanyahu a déclaré qu’il « tentait toujours de parvenir à un accord avec l’opposition », principalement sur la clause de « raisonnabilité ».

(AFP)

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