Customize this title in frenchLes marigots du Kerala verront-ils un consensus au G20 ?

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KUMRAKOM: Alors que les sherpas des pays du G20 convergent à Kumarakom pour leur deuxième réunion, un défi clé pour l’Inde est d’amener les émissaires clés des 20 plus grandes économies du monde à enterrer leurs divergences sur la guerre en Ukraine et à se concentrer sur les défis auxquels est confrontée l’économie mondiale et le système financier.
New Delhi ne ménage aucun effort pour faire des backwaters du Kerala la toile de fond d’un consensus en évolution pour garantir que l’économie mondiale reste sur la bonne voie et que les différences entre les pays développés et les pays en développement sur des questions politiques plus larges ne dominent pas les débats.

Du point de vue de l’Inde, deux réunions de haut niveau du forum – impliquant les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales et les ministres des affaires étrangères – se sont terminées sans que les participants se soient mis d’accord sur une déclaration commune, uniquement en raison du large fossé qui sépare l’Ukraine des pays du G7 d’un côté et la Russie et la Chine de l’autre.
Sur plusieurs autres questions, allant de la relance des agences multilatérales telles que la Banque mondiale à la restructuration des prêts pour les pays en difficulté comme le Sri Lanka, des signes de progrès ont été observés.
Alors que le gouvernement indien est réconforté par la présence de la Russie lors des discussions, contrairement à Bali l’an dernier où son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavarov s’est envolé, la tâche avant l’Inde Sherpa Amitabh Kant est assez simple – amener toutes les parties à s’engager à résoudre certains des problèmes les plus urgents devant les dirigeants mondiaux. Et, en tête de liste, l’économie mondiale, qui bégaie à la suite d’une inflation anormalement élevée dans les pays développés, la crise bancaire aux États-Unis et en Europe ajoutant au défi.
En outre, l’Inde cherchera à faire avancer ce qu’elle considère être des questions clés telles que l’infrastructure publique numérique et la transition vers une économie verte, en veillant notamment à ce que les pays en développement puissent obtenir des financements pour lutter contre l’impact du changement climatique, ce que les nations riches n’ont pas réussi à livrer.
Tel pourrait bien être le thème de la réunion de la « Troïka », composée de l’Inde, de l’Indonésie, du Brésil et de l’Afrique du Sud (invité spécial), ainsi que des délibérations du groupe des marchés émergents.
Avec plus de 40 des quelque 200 réunions prévues pendant la présidence indienne, les discussions sont également considérées comme plus structurées et constitueront la base des travaux initiaux sur le communiqué du sommet des dirigeants à Delhi en septembre.



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