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Ma nomination serait le magistral opus de 1969 « Sunday Mornin’ Comin’ Down », de Kris Kristofferson.
L’histoire de Kristofferson est aussi [uncharacteristic] comme c’est le cas pour une star de la country : né dans une famille de militaires, il était diplômé d’université en tant qu’étudiant, il a écrit plusieurs essais pour L’Atlantique), Rhodes Scholar et officier militaire sur le point d’être instructeur à West Point lorsque le virus de la musique country l’a mordu. « Sunday Mornin’ Comin’ Down » reflète à bien des égards son éducation originale (en termes de pays). La chanson tourne autour d’un dimanche matin passé à soigner une gueule de bois, d’où le « comin’ down ». Les premières lignes donnent une idée de la façon dont il voit la situation :
Eh bien, je me suis réveillé dimanche matin
Sans aucun moyen de tenir ma tête qui ne me faisait pas mal
Et la bière que j’avais au petit déjeuner n’était pas mauvaise
J’en ai donc eu un de plus pour le dessert
Il se lit presque comme un poème de Whitman Des brins d’herbe, ou même celle d’un poète romantique du 19ème siècle, comme William Wordsworth, et c’est à peu près le poil du chien pour atténuer l’effet. Les paroles emmènent l’auditeur non seulement dans la douleur de la gueule de bois, mais aussi dans les regrets de retourner au monde dans l’état dans lequel il se trouve :
Puis j’ai traversé la rue vide
Et attrapé l’odeur du dimanche de quelqu’un qui faisait frire du poulet
Et ça m’a ramené à quelque chose
Que j’avais perdu d’une manière ou d’une autre, quelque part en cours de route
L’imagerie continue encore et encore. Vous avez l’impression de marcher avec lui (ou de trébucher, comme il le fait) vers la lumière du dimanche matin en vous demandant ce qui s’est passé la nuit précédente. Mon couplet préféré est vers la fin, quand, après avoir détaillé les événements quotidiens des gens sobres autour de lui, il entend les cloches de l’église au loin :
Puis je suis rentré chez moi
Et quelque part au loin une cloche solitaire sonnait
Et ça résonnait à travers les canyons
Comme les rêves qui disparaissent d’hier
Ces « rêves d’hier en voie de disparition » me déchirent le cœur. C’est un verset qui pourrait être Merriam Websterla définition du regret. Et qui pourrait oublier ce refrain, qui résume si bien la mélancolie et la confusion du lendemain matin :
Sur les trottoirs du dimanche matin
Souhaitant, Seigneur, que je sois lapidé
Parce qu’il y a quelque chose dans un dimanche
Fait qu’un corps se sente seul
Il n’y a rien de moins que de mourir
Moitié aussi solitaire que le son
Sur les trottoirs endormis de la ville
Le dimanche matin arrive
Cette chanson a été enregistrée par tant d’artistes; célèbre, Kristofferson était réticent à l’enregistrer lui-même. La poésie des paroles fait souvent oublier que c’est même une chanson au départ. Pour moi, « Sunday Mornin’ Comin’ Down » est l’une des plus grandes réalisations lyriques non seulement de la musique country, mais aussi de la musique américaine.