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Le Festival de Cannes a toujours présenté des films engagés politiquement et cette année ne fait pas exception, avec un accent particulier sur la crise climatique. Deux films français ont été salués pour leur exploration de la question – « Acid », dépeignant un monde secoué par des pluies toxiques, et « The Animal Kingdom », dans lequel une mystérieuse épidémie transforme les gens en animaux. Au milieu des projections de films et des tapis rouges, des militants mènent une action directe pour dénoncer l’utilisation d’avions privés et de méga-yachts pendant le festival.
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Alors qu’ils s’apprêtaient à décoller samedi de l’aéroport de Cannes-Mandelieu, les passagers d’un jet privé ont fait une étrange rencontre. Ils étaient sur la piste lorsqu’une voiture télécommandée leur a barré la route, libérant un nuage de fumée verte pour empêcher l’avion de décoller. La branche française du groupe d’activistes écologistes Extinction Rebellion s’est dite responsable, ajoutant qu’elle voulait souligner « l’absurdité » du mode de vie des super-riches.
« Est-ce vraiment le moment de brûler des litres d’essence juste pour aller sur le tapis rouge quelques secondes ? Arrêtez les jets privés », a déclaré le groupe sur Twitter.
« A l’heure où nous devons collectivement et individuellement réduire nos émissions de gaz à effet de serre, le Festival de Cannes est un spectacle indécent où des stars débarquent en jets privés puis vont boire un verre sur un yacht », a déclaré le groupe dans un communiqué. Il existe un double standard qui signifie que les « classes ouvrières et moyennes » sont invitées à réduire leur empreinte carbone tandis que « les stars et les milliardaires » en sont exemptés, a-t-il poursuivi.
Selon les estimations du compte Twitter français « Mega Yacht CO2 Tracker », qui surveille l’activité des bateaux de luxe sur la Croisette, une heure d’utilisation génère deux tonnes d’émissions de CO2 – l’équivalent de près d’un quart de l’empreinte carbone annuelle moyenne d’un Français. .
Pendant le festival, les militants écologistes ont nommé et humilié les grands pollueurs. Après les critiques de la visite de Tom Cruise l’an dernier – lorsqu’il est arrivé en hélicoptère avant qu’un survol d’avions français accompagne la première de « Top Gun : Maverick » – Harrison Ford a été la principale cible de la colère des militants du climat.
15 activistes d’@attac_fr ont déployé une banderole « Ne laissons pas les ultra-riches détruire la planète » devant les méga-yachts de Cannes pour dénoncer le mode de vie des ultra-riches, irresponsable et déconnecté des enjeux du dérèglement climatique ?https://t.co /W7AuHcvCAN
— Attac France (@attac_fr) 20 mai 2023
Ford a lancé un appel passionné à agir contre le changement climatique sur la chaîne de télévision France 2 dimanche, déclarant : « Si nous ne bougeons pas nos fesses maintenant, nous allons perdre cette planète ! – pointer du doigt les négationnistes du changement climatique.
Mais alors que l’icône hollywoodienne a reçu une ovation enthousiaste pour « Indiana Jones et le cadran du destin », Ford a été critiqué pour ce que beaucoup considèrent comme de l’hypocrisie : il est un pilote passionné qui possède plusieurs avions privés et a dit un jour : « Je Je suis tellement passionné par l’aviation que je survole souvent la côte pour un cheeseburger. »
« Greenwashing » ?
Les militants ne se contentent pas d’accuser la royauté hollywoodienne d’hypocrisie. En 2021, le secrétaire général du festival Thierry Frémaux et l’ancien président Pierre Lescure ont annoncé 12 nouvelles mesures écologiques visant à réduire drastiquement les déchets plastiques, passer aux véhicules électriques et encourager le recyclage – dont le fameux tapis rouge.
Le Festival de Cannes a également commencé à financer des projets écologiques. Mais son projet phare, destiné à protéger une forêt au Zimbabwe, a été vertement critiqué dans un article du site d’investigation Disclose, publié quelques jours avant le début de l’actuel festival, accusant les organisateurs de « greenwashing ».
Une sélection spéciale de films intitulée « Cannes pour le climat » a été mise en place en 2021 pour « incarner » l’engagement du festival dans la lutte contre le changement climatique – avec notamment des films sur l’extinction des espèces, une sécheresse au Niger ou encore l’engagement des jeunes pour le changement climatique. environnement.
Mais au cours des deux dernières années, les questions climatiques ont été moins importantes à Cannes.
Il y a cependant deux grandes exceptions au festival de cette année. « Le règne animal » de Thomas Cailley plonge les personnages joués par Romain Duris et Adèle Exarchopoulos dans un monde dystopique où une mystérieuse épidémie provoque des mutations animales chez l’homme, transformant certains d’entre eux en d’autres espèces. Les méthodes de production respectueuses de l’environnement du film lui ont valu dimanche le prix Ecoprod du film le plus écoresponsable du festival.
« Acid », quant à lui, est une œuvre de science-fiction dérangeante qui exprime avec force – et amplifie – l’anxiété climatique croissante des gens.
Tous les personnages n’ont pas le même point de vue. « C’est la fin du monde tous les deux jours », raconte Michael, joué par Guillaume Canet, en éteignant les infos. Cela déclenche une dispute avec sa fille – qui est beaucoup moins optimiste quant à ce qui va se passer. Mais, à ce stade, peu importent les différents états d’esprit des gens, car les pluies acides n’épargneront personne.
Cet article a été traduit de l’original en français.