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Les ministres de l’Agriculture de l’Union européenne ont soutenu mardi (26 mars) les initiatives de la Commission européenne en matière de bien-être animal, appelant à des normes plus strictes en matière de transport, d’étiquetage et d’abattage lors du prochain mandat politique.
En 2020, l’exécutif du bloc avait promis des propositions pour une refonte complète de la législation sur le bien-être animal dans le cadre de la stratégie Farm to Farm et fin 2023, il a présenté des règles plus strictes sur le transport des animaux et une proposition sur les animaux de compagnie.
Les ministres de l’Agriculture ont soutenu mardi les initiatives de la Commission européenne, appelant à des normes plus strictes en matière de transport, d’étiquetage et d’abattage lors du prochain mandat politique.
La nouvelle Commission, censée poursuivre les travaux sur ce sujet, « ne peut pas réduire les ambitions de la Commission actuelle », a prévenu le ministre allemand de l’Agriculture, Cem Özdemir, lors de la réunion des ministres.
« Nous encourageons la Commission à mettre en œuvre les réformes annoncées et à entreprendre la révision plus rapidement », a ajouté le ministre suédois Peter Kullgren.
La présidence belge du Conseil a inscrit cette semaine le sujet à l’ordre du jour des ministres de l’agriculture et de la pêche, à la suite de la conférence « Call to Care for Animal Welfare », tenue le 29 janvier.
Mais « pour l’instant, la révision de la législation européenne ne se déroule pas comme prévu », a prévenu la présidence belge en marge de la conférence, critique répétée par les députés lors d’un débat à Strasbourg le 14 mars.
Le 18 mars, les promoteurs de l’initiative citoyenne européenne « End the Cage Age » ont intenté une action en justice contre la Commission pour son incapacité présumée à présenter des propositions sur l’élimination progressive de l’utilisation des cages dans l’agriculture.
Les règles de transports
Les ministres ont approuvé les initiatives de la Commission, mais tout en estimant que les discussions sur le bien-être des animaux domestiques étaient déjà bien avancées, ils ont demandé à l’exécutif d’accélérer les travaux sur les transports, élément clé de la révision de la législation.
« Nous devons faire tout ce que nous pouvons ensemble pour améliorer le transport des animaux », a insisté le ministre irlandais Charlie McConalogue à l’unisson de ses collègues.
« Les discussions sur les transports devraient reprendre au plus tard en juillet », a déclaré Özdemir.
Les ministres, dont le danois Jacob Jensen et le ministre autrichien Norbert Totschnig, ont également appelé à de nouvelles normes liées à l’abattage, à l’élevage et à l’étiquetage des produits d’origine animale que la Commission avait prévu d’incorporer dans la nouvelle législation.
Özdemir a également souligné les consultations citoyennes sur l’élevage, telles que « End the Cage Age », qui a attiré plus d’un million de signatures, et sur la production de fourrure.
Les ministres ont mis en garde contre la nécessité urgente d’harmoniser les règles dans ce domaine, le ministre néerlandais Piet Adema soulignant que son pays disposait de réglementations spécifiques pour l’abattage et le bétail.
« Nous avons besoin d’une concurrence équitable au sein de l’UE », a-t-il insisté.
« Nous serons vigilants à ce que des mesures miroir pertinentes soient incluses afin que les mêmes règles s’appliquent aux produits européens qu’à ceux importés de pays tiers », a ajouté Cyril Piquemal, représentant permanent adjoint de la France auprès de l’Union européenne.
Le travail sur le bien-être animal « se poursuivra », a assuré la commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire Stella Kyriakides s’adressant aux ministres, également « dans le cadre du dialogue stratégique » sur l’avenir des systèmes alimentaires de l’UE, lancé par la Commission européenne fin janvier.
[Edited by Angelo Di Mambro/Alice Taylor]